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Affaire Karachi : La justice française mène l'enquête en Colombie
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Le parquet a demandé à la justice colombienne de vérifier les avoirs Jean-Philippe Couzi, ami de Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, déjà mis en examen et proche de Nicolas Sarkozy.

Sur demande de la justice française, la justice colombienne va vérifier les comptes d'un proche de Thierry Gaubert, ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, dans le cadre de l'affaire Karachi.Selon Libération, qui révèle l'information cette demande concerne les avoirs de Jean-Philippe Couzi aussi ami personnel de Nicolas Bazire, lui-même proche de l'ancien chef d'Etat qui a aussi été mis en examen dans cette affaire, tout comme Thierry Gaubert.

Il y a quelques jours, le parquet colombien a reçu via le ministère des Affaires étrangères, une commission rogatoire des autorités judiciaires françaises, "qui sollicite la vérification de certains aspects de la situation financière de Jean-Philippe Couzi", a indiqué une source du parquet au quotidien Libération. "On ne peut pas encore dire qu’il y a une enquête officielle, ni même préliminaire. L’objectif est de fournir des précisions aux autoritésfrançaises", a ajouté cette source anonyme.

Jean-Philippe Couzi, mari d'Astrid Bettencourt, sœur de l'ancien otage Ingrid Bettencourt, possède une belle résidence dans la localité huppée de Nipo, située dans la cordillère des Andes, à une centaine de kilomètres de Bogota. Le quotidien colombien El Tiempo, ajoute par ailleurs que la justice française aurait demandé des éclaircissements sur les comptes de Thierry Gaubert lui aussi propriétaire d'un luxueux pied-à-terre au même endroit. Une information qui n'a pas été confirmé par le parquet colombien.

Dans cette affaire,  les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger le Loire essaient de vérifier si des commissions versées dans le cadre de contrats d’armement parachevés en 1994 pourraient avoir eu lieu via des rétrocommissions.  Elles auraient contribué au financement illégal de la campagne présidentielle de l’ex-Premier ministre Edouard Balladur en 1995, dont Nicolas Sarkozy fut le porte-parole.

Vu sur Libération

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