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©BARTOSZ SIEDLIK / AFP

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Les questions migratoires et la relation avec la Russie sur le devant de la scène

Jean-Yves Le Drian devait exprimer, lundi 15 novembre, lors d’une réunion avec ses homologues de l’Union européenne (UE), « la solidarité totale de la France avec la Pologne, la Lituanie et la Lettonie face à l’instrumentalisation inacceptable des flux migratoires par le régime biélorusse » annonce Le Monde.

En France, la crise biélorusse réveille des clivages anciens. Pour la droite, c’est toute la politique extérieure européenne qui se joue sur la frontière polonaise ; pour l’extrême droite, c’est bien la preuve que « l’immigration est une forme de guerre ». Pour les Verts, il est clair que la Russie tente « d’organiser une guerre aux frontières de l’Europe ». 

François-Xavier Bellamy, le chef de file du parti Les Républicains (LR) à Bruxelles, a volé le 10 novembre au secours d’une Pologne régulièrement décriée pour son traitement de la crise des migrants.

Damien Abad, le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, estime lui aussi que « la méthode du président de la Biélorussie est ignoble ».

Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat, y voit lui aussi un « test décisif »

Eric Zemmour, qui souhaite « tendre la main à la Russie » et rechercher avec elle « une alliance privilégiée », en est un peu ennuyé. « S’il y a la main de Poutine derrière, j’en serai peiné et offensé, a-t-il-dit, vendredi, à Bordeaux.

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