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La Cour des comptes pointe des "risques réels" sur les dépenses, le gouvernement s'insurge et lui envoie une lettre
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Pas si stable

Les sages de la Rue Cambon s'inquiètent des annonces de dépenses nouvelles survenues alors que la France avait bouclé son programme de stabilité, lequel prévoit une réduction progressive du déficit public selon le tableau de marche suivant : 3,8 % du PIB en 2015, 3,3 % en 2016 et 2,7 % en 2017.

"Confrontée, comme ses partenaires, à la nécessité de consolider ses finances publiques au sortir de la crise financière, la France a effectué un effort structurel moindre, note la Cour des comptes. Au total, la dépense publique en volume a vu sa progression depuis 2010 seulement infléchie en France, alors qu’elle a baissé chez ses principaux partenaires européens." 

Un rapport supplémentaire, après celui de mai, qui pointe de nouveau des "risques réels" de dérapage des dépenses publiques en 2015 et appelle à "une intensification des réformes structurelles et des efforts d'économies" en cours d'année. Dans ce texte sur la situation et les perspectives des Finances publiques, la Cour évalue le dérapage possible entre 1,8 et 4,3 milliards d'euros, portant selon elle "principalement sur les missions Travail et emploi, Solidarité et insertion et Défense".

Ainsi, les sages de la Rue Cambon s'inquiètent, au chapitre IV, des annonces de dépenses nouvelles survenues alors que la France avait bouclé sa loi de programmation ou son programme de stabilité, lequel prévoit une réduction progressive du déficit public selon le tableau de marche suivant : 3,8 % du PIB en 2015, 3,3 % en 2016 et 2,7 % en 2017. Pour tenir cette trajectoire, le gouvernement va devoir faire 29 milliards d'économies au cours des deux dernières années du quinquennat. 

Selon Le Monde, le ministre des finances, Michel Sapin, et le secrétaire d’Etat chargé du budget, Christian Eckert, ont donc pris leur plume pour joindre une longue réponse et contester ce rapport : "L’analyse de la Cour propose une analyse incomplète qui minore les résultats obtenus en matière de maîtrise de la dépense publique, écrivent-ils. La Cour ne prend pas suffisamment en compte le fait que des mesures de redressement d’ampleur ont été prises dès le projet de loi de finances pour 2014 (…), que ces mesures ont été amplifiées par la suite…"

Lu sur L'Opinion

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