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La communauté internationale s'inquiète d'un Gabon au bord de l'embrasement
©Capture d'écran / Voaafrique.com

Sous haute tension

L'ONU a fait part de sa "profonde préoccupation" face aux violences qui ont touché le pays après la publication des résultats de l'élection présidentielle.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a fait part ce jeudi soir de sa "profonde préoccupation" face aux violences qui ont embrasé le Gabon. La capitale du pays Libreville est sous haute tension depuis mercredi soir et la publication des résultats de l'élection présidentielle donnant la victoire de justesse au président sortant, Ali Bongo, avec 49, 80 % contre 48,20 à son rival, Jean Ping. Le verdict est vivement contesté par l'opposition, qui hurle à la fraude et appelle à la résistance. Le bilan des violences est toujours flou. Les autorités affirment que les émeutes ont fait trois victimes

Les quinze pays membres de l’ONU "ont appelé tous les candidats, leurs partisans, les partis politiques et les autres acteurs à rester calmes, à s’abstenir de tomber dans la violence ou d’autres provocations et à résoudre tout différend éventuel à travers les mécanismes constitutionnels et légaux établis". Selon RFI, 26 personnes étaient toujours retenues par la gendarmerie dans le siège de campagne de Jean Ping.

Lors d’une courte allocution au palais présidentiel, Ali Bongo Ondimba a rejeté la responsabilité des violences qui ont fait trois morts sur des "groupuscules formés à la destruction".  Il a déclaré que "la démocratie s’accorde mal des succès autoproclamés, des groupuscules formés à la destruction. La démocratie s’accommode mal de la prise d’assaut d’un parlement et de la télévision nationale".

Lu sur RFI

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