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La 12, ligne du crack du métro parisien
©Reuters

Malaise

Des agents RATP et association d'usagers ont ensemble – c'est peu commun – proposé une grève pour protester contre l'inaction des autorités.

C'est un tronçon de la ligne 12 qui fait de plus en plus parler. Entre la Gare Saint-Lazare et le terminus d'Aubervilliers, une population de toxicomanes, installé dans les tronçons comme sur les quais inquiètent de plus en plus les usagers et professionnels. "Depuis des années, le métro est envahi par des groupes de dealers et leurs clients" déclare l'association SOS usagers et le syndicat Unsa RATP, dans une tribune conjointe comme on en voit peu, les deux associations ayant plus l'habitude de s'opposer que de s'unir. Des syndicats ont même demandé une grève (CGT et Sud) suite à plusieurs agressions. 

Ils dénoncent la présence très importunante de plus en plus de consommateurs de cracks qui consomment, stationnent et achètent sous les voutes arquées du métropolitain. Le crack, souvent décrite comme la "drogue du pauvre", serait consommé par une population estimée à une cinquantaine de personnes – majoritairement des SDF selon les autorités. Peu cher et consommé avec une pipe, le crack est un dérivé de cocaïne et de bicarbonate, avec parfois de l'ammoniaque et touche de plus en plus durement cette population à Paris, et ce depuis une dizaine d'années, depuis qu'un squat a été démantelé et que les consommateurs se sont tournés vers les profondeurs du réseau ferré parisien. 

Les agressions, plus verbales que physiques ont provoqué un ras-le-bol mais la réaction des autorités a déjà commencé, sans pour autant parvenir à trouver une quelconque issue au problème. Ils interpellent dealers et consommateurs. Problème : même arrêté voire condamné pour les dealers, ils reviennent. Des associations tentent aussi de proposer des prises en charge médicales, sans beaucoup plus de succès. La seule solution semble de s'en prendre à la source, mais les opérations dans ce but ont pour l'instant échoué. 

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