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L'Indonésie refuse le recours du Français Serge Atlaoui, sa femme lui annoncera la mauvaise nouvelle jeudi
©Reuter

Peine capitale

"S'ils le tuent, ils tueront une partie de moi-même" affirme Sabine Atlaoui sur RTL.

Cette fois, Serge Atlaoui a usé de sa dernière chance. La Cour suprême d'Indonésie a rejeté son dernier recours, confirmant ainsi la peine de mort, prononcée en 2007 pour trafic de drogue.

Ce Français de 51 ans, artisan soudeur, a été arrêté en 2005 dans un laboratoire clandestin de production d'ecstasy, près de la capitale Jakarta. Selon lui, il n'a fait qu'installer les machines, croyant qu'il s'agissait d'une simple usine.

Dans ce pays où la législation contre le trafic de drogue est l'une des plus dures du monde, il a été condamné à mort en 2007, avec huit autres personnes, et ce rejet pourrait entrainer une exécution rapide de la peine. Le nouveau président de l'Indonésie a d'ores et déjà refusé toutes les demandes de grâce et les exécutions ont repris en janvier dernier.

"Je suis consterné, effondré" a réagi l'avocat de Serge Atlaoui, Me Richard Sédillot, au Parisien. "C'est absolument incompréhensible qu'on envoie à la mort un innocent. Aucune preuve n'a jamais été rapportée contre Monsieur Atlaoui" a-t-il rappelé, assurant que lui et son client vont "se battre encore."

Interrogée sur RTL, Sabine Atlaoui s'est dit "anéantie" par la décision. "Je relance un appel très fort à ce que la France intervienne, que le gouvernement français soit là" a-t-elle martelé. "S'ils le tuent, ils tueront une partie de moi-même, mais la partie qui restera continuera à se battre." Jeudi prochain, elle ira annoncer la mauvaise nouvelle à son mari. "Les juges ont décidé, nous, on n'a pas encore décidé que c'était fini !" 

De son côté, Laurent Fabius a expliqué que les autorités françaises étaient "extrêmement préoccupées par cette décision et cette menace qui, si elle était mise à exécution, aurait évidemment des conséquences sur les relations entre ce pays et la France."

Lu sur Le Parisien

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