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L'Hebdo Suisse publie son ras le bol face à l'immigration de masse des Français
©Reuters

Sympa !

"Sans cet afflux de cerveaux, le miracle économique romand n’aurait sans doute pas eu lieu" note l'Hebdo en parlant des Français.

"Claniques", "hiérarchiques", "discoureurs" et "virtuoses du verbe" : les Français domiciliés en Suisse seraient-ils aussi peu soucieux de leur pays d'accueil que veut bien le dire L'Hebdo suisse ? Cette semaine, l'hebdomadaire qui titre sa Une : Au secours, mon chef, mon voisin, mon beauf est un Français ; Guide de survie à l'usage des Suisses, dénonce l'immigration de masse de nos compatriotes. Un phénomène comparé, si on osait le faire, à une invasion d'opportunistes malpropres et souverains d'une nation qui ne leur appartient pas. Ainsi, l'Hebdo Suisse estime que "la libre circulation des personnes entrée en vigueur en 2002" a donné une "autre dimension" à l'immigration française qu'il nomme sympatiquement : "une montée en gamme migratoire".

Ironique (pour les plus pacifiques) ou tyrannique (pour les plus sensibles) l'Hebdo Suisse déclare également que sans la présence des Français à certains hauts postes dans les secteurs du marketing, de la banque, de l'informatique ou de la santé, et donc "sans cet afflux de cerveaux, le miracle économique romand n’aurait sans doute pas eu lieu".

Voici un extrait de l'édito :

"On a longtemps observé avec incrédulité l’hostilité des Alémaniques vis-à-vis des Allemands installés en nombre croissant outre-Sarine.

Avec dix ans de retard, on assiste en Suisse romande à une tendance comparable. Les entreprises, les hautes écoles et les administrations genevoises, vaudoises, neuchâteloises… engagent certes des citoyens français depuis des lustres mais, avec la libre circulation des personnes entrée en vigueur en 2002, le phénomène a pris une autre dimension. Une forme de montée en gamme migratoire, si l’on peut dire.

Dans le secteur informatique. Dans la banque. Dans la communication et le marketing. Mais aussi dans le secteur de la santé. Et à la tête des institutions culturelles les plus prestigieuses de la région. Sans cet afflux de cerveaux, le miracle économique romand n’aurait sans doute pas eu lieu. Les ombres au tableau ? La présence toujours plus fréquente de Français à des postes à responsabilité provoque des crispations qui ne se réduisent pas aux frustrations anti-frontaliers canalisées (sic), à Genève, par un parti comme le MCG. Cette concurrence génère des craintes accrues sur un marché du travail en train de se tendre".

Lu sur Deblog-notes

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