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L'exécution de Serge Atlaoui  pourrait avoir lieu en début de semaine prochaine
©Reuter

Mise à mort

Des diplomates étrangers sont convoqués ce samedi prochain près du lieu d'exécution, en Indonésie.

Cette fois, l'exécution semble inéluctable. Ni les demandes de clémence, ni les pressions politiques n'auront suffi à enrayer la procédure de mise à mort de Serge Atlaoui, ce Français retenu en Indonésie depuis 2005. "L'ordre a été donné de lancer les préparatifs", a ainsi déclaré à l'AFP le porte-parole du bureau du procureur général.

Selon Les Echos, les autorités indonésiennes ont convoqué les représentants de plusieurs ambassades, dont les ressortissants ont été condamnés à mort, ce samedi à Cilacap près de l’île de Nusakambangan où se déroulent les exécutions. "Cette rencontre devrait enclencher le compte à rebours précédant les mises à mort" affirme le journal. Serge Atlaoui fait partie des 10 mais on ignore si les diplomates français ont été contactés. En janvier dernier, cette convocation avait précédé les exécutions de 72h.

"Notre ambassade en Indonésie n’a eu aucune notification sur une prochaine exécution de Serge Atlaoui", a néanmoins tempéré Romain Nadal, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères auprès du Parisien. "Certaines ambassades ont été convoquées afin de se voir signifier les exécutions prochaines de leurs ressortissants. Il semblerait que l'ambassadrice de France, elle, n'ait pas encore été convoquée" a expliqué, de son côté, l'avocat de Serge Atlaoui. 

Le président Hollande et les proches du condamné veulent encore croire à un dernier espoir. Jeudi dernier, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a adressé une lettre à son homologue indonésienne pour contester le "traitement expéditif" et les "graves dysfonctionnements de la justice" dans cette affaire.

Lu sur Les Echos

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