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L'État islamique vendrait des esclaves sexuels sur Internet
©Reuters

Loin

Le groupe terroriste islamique posterait notamment ses annonces sur les réseaux sociaux, rapporte le Washington Post le 28 mai.

Sur Facebook le 20 mai, une annonce sur le compte d'un combattant du groupe État islamique (EI), "Abu Assad Almani", parti en Syrie pour le djihad :

"Pour tous les frères qui pensent à l'achat d'une esclave , celle-ci vaut 8.000 dollars".

Sur la photo d'accompagnement, une jeune femme qui tente de sourire, sans regarder le photographe.

L'annonce a été retirée dans les heures qui ont suivi sa publication.

Qu'à cela ne tienne, l'auteur, supposé d'origine allemande, en a d'autres. Quelques heures plus tard justement, celle-ci, accompagnée d'une photo d'une jeune fille aux yeux rougis par les pleurs :

"Une autre sabiyah (esclave). Aussi dans les 8.000 dollars. Oui ou non ?"

D'après le Washington Post, qui cite ses experts, des centaines de femmes seraient actuellement retenues prisonnières par le groupe État islamique, principalement en Irak et en Syrie.

C'est la première fois que des début d'exemples concrets de trafic d'esclave surgissent sur Internet. Avant que les photos des deux jeunes femmes ne soient retirées de Facebook, l'organisation "Middle East Media Research Institute" (MEMRI), basée à Washington, a pu en sauvegarder copie.

"Nous avons été témoins de beaucoup de brutalité, mais le contenu que l'État islamique a diffusé au cours des deux dernières années a dépassé tout ce qui était imaginable. Les ventes de filles esclaves sur les réseaux sociaux ne sont qu’un exemple", a indiqué Steven Stalinsky, directeur exécutif du MEMRI.

Lire aussi : De l'Etat islamique à la Thaïlande en passant par Cuba : sur les traces des agresseurs sexuels et des réseaux de prostitution

Lu sur le Washington Post

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