L'Etat islamique utilise la photo de l'enfant syrien décédé pour faire sa propagande <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
L'EI a pris le contrôle de larges territoires en Syrie et en Irak l'année dernière.
L'EI a pris le contrôle de larges territoires en Syrie et en Irak l'année dernière.
©STR / DOGAN NEWS AGENCY/AFP /

Récupération

Dans sa dernière édition de son magazine de propagande Dabiq, l'EI publie l'image du petit garçon, avec en titre: "Les dangers de l'abandon de Dar al-islam".

Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a utilisé l'image choquante du petit garçon syrien noyé Aylan Kurdi, pour mettre en garde les réfugiés qui essaient de fuir vers les pays occidentaux, qualifiant leur choix de "grave péché".

L'image du corps d'Aylan, trois ans, photographié sur une plage de Bodrum en Turquie après le naufrage du bateau qui devait le conduire avec sa famille en Grèce, a créé une onde de choc à travers le monde, participant à la prise de conscience sur le sort des migrants.

Dans sa dernière édition de son magazine de propagande Dabiq, l'EI publie l'image du petit garçon, avec en titre: "Les dangers de l'abandon de Dar al-islam", ou les terres de l'islam, qui incluent l'autoproclamé "califat" du groupe djihadiste en Syrie et en Irak.

"Certains Syriens et Libyens sont malheureusement en train de risquer la vie et l'âme des êtres dont ils sont responsables... beaucoup perdant la vie durant le périple qui les conduit à la terre des croisés", a souligné le texte.

Il dénonce "un péché majeur" que sont en train de commettre les musulmans en emmenant leurs enfants en Occident, où "ils vivent sous la menace constante de la fornication, la sodomie, les drogues et l'alcool".

L'EI a pris le contrôle de larges territoires en Syrie et en Irak l'année dernière. Sa terrible réputation de meurtre, de torture, de conversion forcée et même d'esclavage, a provoqué des déplacements massifs d'Irakiens et de Syriens vers les pays voisins, dont le Liban, la Jordanie et la Turquie et vers des pays européens.

Lu sur Time

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !