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L'Etat islamique déclare être à l'origine de la mort des treize soldats français au Mali
©Michele CATTANI / AFP

Revendication opportuniste ?

La branche ouest-africaine de l’Etat islamique, l’ISWAP, affirme avoir provoqué l’accident entre les deux hélicoptères français au Mali. À ce stade, rien n'indique que la collision survenue lundi entre deux hélicoptères ait été causée par une attaque directe de l’Etat islamique. Cette tragédie a coûté la vie à treize soldats français.

La branche ouest-africaine du groupe Etat islamique, l'Etat islamique-Province d’Afrique de l’Ouest (ISWAP), affirme avoir provoqué l'accident qui a coûté la vie lundi à treize soldats de l'opération Barkhane au Mali. 

Cette information a été rapportée par SITE Intel Group, un organisme américain qui suit l'activité de l'extrémisme islamiste. Cette revendication n'est étayée d'aucun élément de preuve. 

Le groupe ISWAP déclare que les deux hélicoptères impliqués dans la collision mortelle se sont percutés alors que l'un d'eux était pris sous le feu de ses combattants. 

Treize soldats français sont morts lors de la collision des deux appareils (un hélicoptère de combat Tigre et un hélicoptère de transport Cougar). Ils étaient en appui, en pleine nuit noire et à basse altitude, de commandos au sol qui traquaient des combattants djihadistes armés. 

Une enquête interne a été ouverte au sein de l'armée française, ainsi qu'une enquête du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA). Les deux boîtes noires des appareils ont été retrouvées.

Un hommage national sera rendu ce lundi aux Invalides pour les militaires morts lors de cette tragédie au Mali.

Sollicité par Reuters, l'état-major des armées françaises s'est refusé jeudi à tout commentaire à la suite de la revendication de l'Etat islamique. Il faisait état mardi d'une "très forte présomption" d'accident. 

Après cette "tragédie" et la mort de treize de nos soldats, Emmanuel Macron a annoncé jeudi qu'il avait décidé de réexaminer les modalités d'intervention de la France au Sahel, et que toutes les "options stratégiques" étaient ouvertes.

La Dépêche

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