L'Etat islamique a exécuté 100 combattants étrangers qui voulaient déserter <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
L'Etat islamique a exécuté 100 combattants étrangers qui voulaient déserter
©

Coup de balai

Le groupe djihadiste a exécuté une centaine de ses combattants étrangers, qui tentaient de s'enfuir par le nord de la Syrie, a témoigné dans le Financial Times un activiste syrien.

L'Etat islamique a une punition pour ses déserteurs : la mort. On avait appris en octobre qu'il avait fait prisonnier cinq Britanniques, trois Français, deux Allemands et deux Belges, qui voulaient rentrer dans leur pays d'origine. Cette fois, les victimes de la justice djihadiste seraient une centaine. Selon un activiste, qui témoigne sous couvert de l'anonymat et que le Financial Times dit "bien connaître", une centaine de combattants étrangers qui tentaient de quitter la ville syrienne de Raqqa auraient été exécutés.

Une police militaire a été créée pour s'occuper des combattants étrangers tentant de déserter les combats, donnant lieu à des dizaines de fouilles de domiciles des combattants et à autant d'arrestations, rapportent des militants syriens. Le journal dit avoir eu accès à un document détaillant de nouvelles restrictions à la liberté de mouvement des combattants. Des militants locaux ont affirmé qu'ils devaient désormais avoir des documents d'identification sur eux. "A Raqqa, ils ont arrêté 400 membres et imprimé des pièces d'identité pour les autres", affirme l'activiste.

Les militants présents sur place expliquent cette volonté de fuir par des tensions communautaires (par exemple, entre combattants tchétchènes et ouzbeks) ou par des divergences stratégiques. Certains estiment par exemple que la ville kurde de Kobané n'est pas assez stratégique pour justifier les lourdes pertes qu'y subit le groupe.

Lu sur Europe 1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !