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L'Etat devrait reprendre "entre 30 et 35 milliards d'euros" de la dette de la SNCF
©LUDOVIC MARIN / AFP

Grève

"Le Premier ministre s'exprimera vendredi sur le niveau de reprise de la dette et l'investissement dans le système ferroviaire", a indiqué sur LCP le rapporteur du projet de réforme ferroviaire Jean-Baptiste Djebbari (LREM).

Ce jeudi 24 mai sur LCP, le rapporteur du projet de réforme ferroviaire Jean-Baptiste Djebbari (LREM) a annoncé que l'État devrait reprendre "entre 30 et 35 milliards d'euros" de la dette de la SNCF. "Le Premier ministre s'exprimera vendredi sur le niveau de reprise de la dette et l'investissement dans le système ferroviaire", a-t-il ajouté. A ce jour, la dette de la compagnie ferroviaire s'élève à 47 milliards pour SNCF Réseau et 8 milliards pour SNCF Mobilités.

>>> À lire aussi : Conflit SNCF : comment la tech et une meilleure information ont largement affaibli le pouvoir de nuisance des grévistes

Le député de Haute-Vienne a estimé que l'intervention de l'État, qui s'accompagnera "d'investissements dans le système ferroviaire", équivaudrait à "un point et demi de PIB". Le montant des investissements prévus n'est "pas encore tout à fait arbitré", a-t-il souligné, ajoutant que ceux-ci devraient concerner "l'infrastructure: le réseau, le fret, les voies, la signalisation". En outre, le rapporteur du projet de loi a assuré que les annonces d'Edouard Philippe seraient "de nature à rassurer les cheminots, qui ont eu "un sentiment fort de 'cheminot bashing'", désormais "assez largement purgé" à ses yeux.

La question du maintien de Guillaume Pepy n'est pas posée

Interrogé sur l'avenir du patron de la SNCF Guillaume Pepy, le député a affirmé que "son mandat durera jusqu'en 2020" et qu'il "fallait un pilote dans l'avion pour mener à bien la transition" ainsi que des "échéances importantes", comme la convention collective de l'entreprise, destinée à être prochainement renégociée. Quelques minutes plus tôt, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux avait déjà déclaré sur Europe 1 que "la question du maintien de Guillaume Pepy à la tête de la SNCF n'(était) pas posée".

Lu sur Europe 1

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