Justice
L’affaire Merah se poursuit
Plus d’un mois après sa mort, le terroriste n’en finit pas de faire parler de lui.
Les 11, 15 et 19 mars, Mohamed Merah avait tué sept personnes : trois parachutistes, trois écoliers et un enseignant juifs à Toulouse et à Montauban. Le père d'un des militaires abattu a déposé une plainte, ce lundi, contre Nicolas Sarkozy et contre Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur, pour non-assistance à personne en danger. Albert Chennouf estime en effet que la mort de son fils Abel, le 15 mars dernier, aurait pu être évitée. "Je pense que lorsqu’on va au Pakistan en faisant un crochet par Israël, ce ne peut être qu’avec la bénédiction des services français. L’hypothèse qu’on a éliminé Merah pour qu’il ne parle pas me paraît de plus en plus plausible. Je ne dis pas que les policiers du Raid ont mal fait leur travail. Mais la volonté politique était qu’il meure", a-t-il déclaré au Nouvel Observateur. Son objectif : que l’affaire ne soit pas étouffée !
Sur la même affaire, une autre plainte va être déposée très prochainement contre le RAID par l’avocate algérienne de la famille de Mohamed Merah. Elle accuse l’unité d’élite de la police française d’avoir assassiné le jeune homme de 23 ans. "Le départ de Nicolas Sarkozy de la présidence française et l'arrivée de François Hollande faciliteront l'application de la justice ", a affirmé Me Mokhtari, qui dit détenir des preuves de "la liquidation" du tueur de Toulouse.
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