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L'affaire du maillot de bain : les politiques piégés par les premières informations
©Reuters

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L'Union affirmait qu'il s'agissait d'"un discours aux relents de police religieuse".

Tabassée pour s'être exposée en maillot de bain dans un parc à Reims. C'est ainsi que le quotidien L'Union avait présenté le différent qui a opposé plusieurs jeunes filles le 22 juillet dernier à Reims, prêtant à l'agresseur principal, "un discours aux relents de police religieuse". Déférées devant le parquet de Reims, les 5 jeunes filles (âgées de 16 à 24 ans) ainsi que la victime, n'ont fait état d'aucun "mobile religieux ou moral qui aurait déclenché l'altercation", a précisé la commissaire de permanence, Julie Galisson, après les réactions actives de certains politiques. En effet, contactée par Buzz Feed News, l'une des 5 jeunes femmes a expliqué sa version des faits et accusé L'Union de ne pas avoir "vérifié les informations" et de "ne pas se rendre comptent de ce qu'ils font", citant les répercutions que cela a pu avoir sur sa famille et elle.

Le vice-président du Front National, Florian Philippot, fait partie des politiques qui ont surfé sur l'affaire en se fiant à de fausses informations."Lynchée car en maillot de bain… Il faut entendre lynchée car vivant à la française ! Plus que temps de changer de cap", a-t-il publié sur son compte Twitter.

La député européenne Nadine Morano, a elle publié une photo de Brigitte Bardo en bikini dénonçant "la régression de la liberté de la femme. Un scandale en 2015", a-t-elle ajouté.

Le secrétaire général adjoint des Républicains, Eric Ciotti, a réclamé de l'"intransigeance" face à "un mode de vie" qui voudrait nous être imposé.

Le député FN du Gard, Gilbert Collard, a demandé "au nom de quoi ces castratrices du maillot" avaient-elles agi, s'il ne s'agissait pas de mobile religieux ou moral.

Lu sur Europe 1

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