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Karachi : le camp chiraquien pourrait être impliqué
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Rebondissement

Alors que les enquêteurs s'étaient jusqu'ici concentrés sur le camp balladurien, des déclarations de Ziad Takieddine pourraient aboutir à la mise en cause de proches de l'ancien président.

Les faits remonteraient à la période 1997-2000. La semaine dernière, les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, en charge du volet financier de l'affaire Karachi, ont demandé au Parquet de Paris que l'enquête soit élargie à des "abus de bien sociaux" commis aux dépens de la société d'Etat spécialisée dans les ventes d'armes, la Sofressa. D'après Le Monde, le parquet de Paris va donner son feu vert, et donc une possible nouvelle tournure à l'enquête.

Jusqu’à présent, les soupçons se portaient sur la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995, qui aurait pu être financée par d'éventuelles rétro-commissions, lesquelles auraient été versées en parallèle de contrats d'armements signéspar l'ancien Premier ministre lorsqu'il était à Matignon.

Mais la campagne de Jacques Chirac, la même année, serait désormais dans le collimateur des enquêteurs. C'est Ziad Takiedine qui a mis les enquêteurs sur cette piste. Très remonté par sa mise en examen comme intermédiaire possible dans l'affaire Karachi, Takieddine a expliqué aux juges qu'après que le clan Chriac l'a écarté en 1995, une nouvelle structure aurait été montée pour mettre en place les transferts d'argent. Cette structure aurait agi avec de nouveaux intermédiaires, notamment Alexandre Djouhri, un proche de Dominique de Villepin. Le nouveau réseau formé aurait pu financer l'entourage et la campagne de Jacques Chirac.

Les déclarations de Ziad Takieddine ont été confirmées par des découvertes des enquêteurs notamment au siège de la Sofressa, où ils ont trouvé des documents signés de Michel Mazens, l'ancien patron de la Sofresa, chargé en 1995 par le pouvoir chiraquien de mettre fin aux commissions suspectées d'avoir alimenté le camp balladurien. 

Lu sur Le Monde.fr

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