Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi est mort dans une explosion qu'il a lui-même causée lors de l’assaut des forces spéciales, selon les précisions ce jeudi d’un haut responsable de la Maison Blanche.
L'armée américaine a « éliminé du champ de bataille » le dirigeant du groupe Etat islamique, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, lors d'une opération conduite dans le nord de la Syrie dans la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 février, selon une annonce de Joe Biden.
Le président américain s’est félicité de cette opération :
« (Nous avons) éliminé une menace terroriste majeure ».
Joe Biden a indiqué que le chef de l’Etat islamique est mort « dans un ultime geste désespéré de lâcheté. Sans égard pour la vie de sa propre famille ou d'autres personnes dans l'immeuble, il a choisi de se faire exploser (...) et de faire sauter ce troisième étage plutôt que de faire face à la justice pour les crimes qu'il a commis, emportant plusieurs membres de sa famille avec lui, comme l'avait fait son prédécesseur ».
Selon les précisions de la Maison Blanche, « des femmes et des enfants » figurent parmi les victimes.
Les soldats américains impliqués dans l’opération sont sains et saufs, a précisé le président américain dans un communiqué. Il s'agit de la plus importante opération des forces américaines dans ce pays depuis celle qui avait mené à la mort, en octobre 2019, d'Abou Bakr al-Baghdadi, le précédent chef de l'Etat islamique.
Amir Mohammed Saïd Abdel Rahman al-Mawla était un djihadiste aux multiples alias, présenté par l’organisation terroriste comme « l'émir » Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi. Il était notamment responsable du massacre de la minorité des Yézidis.
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