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« Los indignados »
dans la rue
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Espagne

La jeunesse espagnole a bravé les interdictions de rassemblements pour protester contre les injustices sociales qui frappent la société. A la veille des élections locales, les manifestants ont occupé les places publiques de 57 villes espagnoles.

Ils sont plusieurs milliers à occuper la place madrilène Puerta del Sol. Une jeunesse espagnole révoltée et indignée par le chômage de masse et « la corruption des politiciens » qui gangrènent la société. A la veille des élections locales, le mouvement de protestation, qui s'est étendu à 57 villes sous le mot d'ordre "Tomar la plaza" (Prendre la place, ndlr), s'est répandu comme une traînée de poudre. 

Sur le modèles des révolutions arabes, les manifestants, bravant les interdictions de rassemblements, ont répondu à l'appel via les réseaux sociaux Twitter et Facebook sur le principe du "droit à s'indigner."  Et selon les personnes mobilisées, les raisons sont nombreuses : la mainmise des grands partis sur la vie politique espagnole, l'injustice sociale et la «corruption des politiciens», avec en toile de fond, un taux de chômage de 21,19%, le plus élevé de la zone euro, qui touche presque la moitié des moins de 25 ans.

Le premier ministre socialiste sortant, Zapatero paraît compréhensif face à ce mouvement de protestation. Il déclare à l'antenne de la radio Cadena Ser, avoir « beaucoup de respect pour ces personnes qui manifestent, ce qu'ils font de manière pacifique, et je comprends bien que cela est dû à la crise économique, à leur désir de trouver un travail.» Toutefois, la Commission électorale pourrait interdire la poursuite de ce rassemblement, en vertu de la loi qui prohibe tout acte de propagande la veille et le jour du scrutin.
Quant aux manifestants madrilènes, ils devraient convoquer une assemblée générale pour décider de la suite du mouvement. L'un des porte-parole des manifestants précise qu'aucune décision officielle n'a été arrêtée. En revanche, il explique qu'ils ne souhaitent pas "renverser les politiciens, juste les ramener au niveau des préoccupations de la rue. Nous ne sommes ni des anarchistes, ni des opposants au système. Nous sommes justes des gens normaux," qui demandent une forme de démocratie participative.  
Lu sur Le Figaro.fr

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