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Jérusalem : l’Iran prévoit une "nouvelle Intifada", le conseil de l'ONU se réunit en urgence
©EUTERS/Andrew

Allumer le feu

Alors que Donald Trump a reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël, les réactions se font vives dans la communauté internationale.

Des réactions en chaîne. Au lendemain de la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël, les tensions se font vives dans la communauté internationale. L'Iran a condamné la décision du président américain, jugeant qu'elle provoquerait une "nouvelle Intifada". Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a quant à lui déclaré que le président des États-Unis avait ouvert "les portes de l'enfer pour les intérêts américains dans la région". France info rapporte que, mercredi, des centaines de personnes dans la bande de Gaza ont brûlé des drapeaux américains et israéliens, ainsi que des portraits de Donald Trump.

La Jordanie, pays gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem, a parlé d’une violation du droit international". Même l'Arabie saoudite, soutien des Etats-Unis dans la région, y voit "un recul dans les efforts en faveur du processus de paix". Du côté de l’Union européenne, la gêne est palpable. Alors qu'Emmanuel Macron a indiqué "ne pas approuver" cette décision, Federica Mogherini, la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a exprimé sa "sérieuse préoccupation" sur "les répercussions que cela peut avoir sur la perspective de paix". Angela Merkel a jugé que "le statut de Jérusalem ne peut être négocié que dans le cadre d'une solution de deux États".

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence vendredi matin sur cette question, à la demande de huit pays sur les 15 qui forment le Conseil de sécurité (Suède, France, Italie, Royaume-Uni, Bolivie, Uruguay, Egypte et Sénégal). Le statut de Jérusalem ne peut être résolu que par une "négociation directe" entre Israéliens et Palestiniens, a insisté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Lu sur francetvinfo

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