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Jean-Michel Blanquer dans la tourmente après des révélations sur les dérives financières d'un syndicat étudiant pro-gouvernement
©LUDOVIC MARIN / AFP

Comment est votre Blanquer ?

Mediapart et Libération révèlent que le syndicat Avenir Lycéen, pro-gouvernement, aurait perçu 65.000 euros de subventions dépensées en grande partie en frais de bouche, notamment dans des bars et hôtels de luxe.

Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, est dans la tourmente ce samedi, après la révélation par Libération et Médiapart des liens entre le syndicat Avenir lycéen et le pouvoir. 

Tout a commencé avec un article de Mediapart, la semaine dernière, qui révélait qu’Avenir lycéen avait touché 65 000 euros de subventions publiques du ministère de l'Education nationale en 2019 pour organiser un congrès qui n’a jamais eu lieu : cet argent a été en grande partie dépensé en frais de bouche (comprendre : "en bouteilles de champagne", selon Libération), déplacements et autres dépenses dans des bars et hôtels de luxe. Libération, de son côté, a montré que la création même du syndicat est une idée de l’entourage proche de Jean-Michel Blanquer, "pour servir la communication du ministre, et surtout rompre tout dialogue avec les syndicats lycéens".  Mediapart en a rajouté une couche en publiant des échanges, dans un autre article, montrant que le ministère était au courant des "dérapages financiers" mais a choisi de fermer les yeux.

Au lendemain de la parution de l'article de Mediapart, Avenir lycéen avait réagi sur Twitter en dénonçant des "faits non avérés" imputés aux "mandatures précédentes", et annoncé la démission de huit de ses dirigeants. Mais cela n'a pas calmé la colère d'autres syndicats étudiants. Le Mouvement national lycéen s'est dit "sidéré d’apprendre" qu'Avenir lycéen était "un outil de propagande […] largement financé par le ministère pour faire pression sur les syndicats d’enseignants et d’élèves afin de les empêcher de mener à bien leurs luttes sociales". 

Le député Les Républicains du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont a posé une question écrite au gouvernement sur le sujet. En outre, plusieurs députés de la France Insoumise et du Parti communiste ont proposé une résolution pour créer une commission d’enquête sur l’activité du syndicat.
Libération

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