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Jean-Marie Le Pen en appelle à l'Etat pour récupérer 4,5 millions d'euros du Rassemblement national
©JACQUES DEMARTHON / AFP

Jeanne, au secours

Le président de Cotelec réclame que les 4,5 millions d’euros que lui doit le RN soient directement ponctionnés sur les aides publiques que reçoit le parti.

Voilà qui ne va pas arranger les relations entre Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine. Le JDD explique en effet ce dimanche que le fondateur du Front national a saisi l’État afin de garantir le remboursement d’un prêt de 6 millions d'euros qu'il avait, par le biais de son micro-parti Cotelec, accordé au Rassemblement national en 2017.

Deux ans plus tard, alors que le prêt est arrivé à échéance, le RN lui doit toujours une somme estimée à 4,5 millions d'euros. Jean-Marie Le Pen vient donc d'introduire une cession de créance auprès du ministère de l’Intérieur, afin que cette somme soit directement ponctionnée sur les 5,1 millions d’euros d’aides publiques que le RN perçoit chaque année. Ce qui représenterait un gros manque à gagner pour le parti dirigé par Marine Le Pen...

Interrogé par Le Journal du ­Dimanche, l'entourage de Jean-Marie Le Pen explique qu'il "s'agit d'une démarche juridique ­naturelle qui n'induit absolument pas de tension entre Jean-Marie Le Pen, Cotelec et les responsables du RN." Côté ­Rassemblement national, le trésorier Wallerand de Saint-Just assure aussi : "­Cotelec a simplement pris une mesure de précaution que nous avons parfaitement comprise puisque nous l'avons signée".

Mais selon le journal, "difficile de ne pas voir dans cette démarche engagée par Jean-Marie Le Pen un signe de ­défiance à l'égard du parti de sa fille". En effet, les frais de campagne du RN en 2017 ont déjà été remboursés en 2018 par l'État... sans que Cotelec n'en voie la couleur.

Le JDD

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