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Jean-Marie Le Pen confie avoir "maudit" sa fille et sa "perfidie contagieuse"
©Reuters

Nouvelle couche

Quelques jours après la crise au Front national, son fondateur s'est confié à Paris Match et affirme ne pas être "résigné."

Les mots se sont à peine adoucis. La colère est retombée d'un cran. "On a vingt-quatre heures pour maudire ses juges. Je l'ai maudite" lâche Jean-Marie Le Pen, interrogé sur sa fille par le magazine Paris Match. "Mais je n'attends plus rien d'elle" poursuit-il à propos de celle qu'il appelle désormais "Madame Le Pen."

"Un peu faiblard" mais "pas résigné," le fondateur du Front national, désormais suspendu, promet qu'il gardera "sa liberté d'expression" malgré son éviction du parti. "Je réfléchis, je consulte, j'entame des démarches discrètes, je prends des avis juridiques" affirme-t-il conspuant sa fille qui souhaite le "dépouiller", lui "retirer l'honneur et les prérogatives" de son titre de Président d'honneur.

Mais sa cible, c'est avant tout l'entourage de la présidente. "Ces zigotos ne seraient rien sans moi" martèle Jean-Marie Le Pen, tout en saluant les "mousquetaires courageux" qui ont pris sa défense comme son ancien dauphin Bruno Gollnisch.

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En ligne de mire, c'est forcément le vice-président du parti Florian Philippot qui a "fait son travail de subversion" et qui "considère le Front national comme un mouvement de péquenots, de ploucs incultes."

Enfin, il est revenu sur la décision de sa petite fille Marion Maréchal-Le Pen de se détacher de lui, affirmant qu'elle ne voulait pas être "l'otage" de Jean-Marie Le Pen. "Je ne comprends rien à ce qu'elle dit. De qui serait-elle l'otage? Qui l'a prise en otage? Moi? Ce n'est pas très aimable de sa part de dire cela" souligne-t-il. "Marion Maréchal-Le Pen ne m'avait pas habitué à être perfide. A moins que ce ne soit la contagion de sa tante."

Lu sur Paris Match

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