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Jean-Marc Ayrault sur France 2 : "il n'est pas question" de modifier l'âge légal de la retraite
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C'est clair et net

Le Premier ministre était l'invité de Marie Drucker ce dimanche soir. Un peu plus tôt dans la journée, il avait clos l'université d'été du PS.

Après un passage remarqué devant les militants socialistes à La Rochelle, Jean-Marc Ayrault s'est adressé à tous les Français. Le Premier ministre était en effet ce dimanche soir l'invité du journal de 20h de France 2. Il est venu pour parler des principaux sujets de la rentrée politique. En premier lieu, le chef du gouvernement a été interrogé sur la fiscalité. Alors même que le commissaire européen aux Affaires économiques, Ollir Rehn, assurait ce dimanche dans un entretien au JDD, que la France avait atteint "le seuil fatidique" d'imposition, le chef du gouvernement a déclaré que les "Français allaient encore devoir fournir un effort en 2014".

"Je suis le Premier ministre de la détermination. Nous nous devons de redresser le pays. Les premiers signes sont là" a affirmé Jean-Marc Ayrault. Avant d'ajouter : "C'est vrai que nous demandons beaucoup aux Français et s'il y a encore des efforts à faire en 2014, ils diminueront et seront consacrés essentiellement au financement des retraites". Mais pour cela, il a aussi annoncé que "dix milliards d'euros d'économies" seraient réalisés l'an prochain par l'Etat, alors que le chiffre de neuf milliards avait été annoncé en juillet. "Il y a des priorités à financer comme l'éducation, l'emploi ou la sécurité donc d'autres budgets ministériels vont être réajuster afin de compenser" a-t-il ajouté.  Interrogé sur la hausse de la TVA au 1er janvier prochain, le chef du gouvernement a rappelé "qu'il s'agissait de réduire le coût du travail pour réduire le chômage" (via le Crédit emploi compétitivité).

Ensuite, le chef du gouvernement a évoqué la réforme des retraites. Alors que débutent ce lundi les discussions avec les partenaires sociaux, il a certifié que "rien n'avait encore été tranché" entre une hausse de la CSG ou une augmentation des cotisations. "Je veux écouter les partenaires sociaux, qui sont divisés sur cette question du financement" a martelé Jean-Marc Ayrault."Ce qu'ils veulent, c'est surement aussi un équilibre, que tout le monde participe au financement de nos retraites, c'est-à-dire à la fois les actifs du public comme du privé, les retraités, mais aussi les entreprises", a-t-il ajouté.

"Je veux un réforme juste, je veux traiter la question de la pénibilité, je souhaite respecter le dialogue social" a insisté le chef du gouvernement. Toutefois le Premier ministre s'est montré ferme à propos de l'âge légal de la retraite. Actuellement à 62 ans, il a affirmé qu'il n'évoluerait pas. "Il n'en est pas question, parce que ce serait pénaliser toute une génération, tous ceux qui ont prévu d'aller à la retraite dans les années qui viennent se sentiraient trahis".

Enfin, le Premier ministre a cherché à mettre un point final aux frictions entre le ministre de l'Intérieur et celle de la Justice, Christiane Taubira, sur la réforme pénale. Il n'y a "qu'une seule ligne au gouvernement, mais le débat peut exister", a dit Jean-Marc Ayrault."Les ministres ont compris que leur intérêt était de jouer collectif. Il ne faut pas deux politiques, il ne faut pas de partition en solo car cela a été très mal perçu par les militants".

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