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Jean-Marc Ayrault : la pénibilité au travail "est au coeur de la concertation sur la réforme des retraites"
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De bon matin

Le Premier ministre s'est rendu tôt mardi matin sur un chantier du futur tramway T6 Châtillon-Viroflay, à Vélizy-Villacoublay dans les Yvelines.

Souriant malgré l'heure matinale, Jean-Marc Ayrault était de bonne humeur ce mardi matin à Vélizy-Villacoublay dans les Yvelines où il effectuait une visite sur le thème de la prévention et de la prise en compte de la pénibilité au travail. Deux éléments qui seront pris en considération dans le futur projet de réforme des retraites qui doit être présenté en Conseil des ministres le 18 septembre.

Accompagné des ministres Marisol Touraine et Michel Sapin, il a d'abord rencontré des ouvriers travaillant de nuit au percement d'un tunnel pour ce futur tramway. Et il a bien entendu parler avec eux de la pénibilité au travail. Selon le Premier ministre elle doit être "au coeur de la concertation sur la réforme des retraites". Mais ce n'est pas tout. Doivent être pris en compte "l'amélioration des conditions de travail et de la santé des salariés" a indiqué Jean-Marc Ayrault.

"Les 26 et 27 août je vais à nouveau recevoir syndicats patronaux et salariés, nous reparlerons de cela", a rappelé Ayrault. "Je n'annonce rien puisque les décisions seront prises au Conseil des ministres du 18 septembre mais nous avançons vers la décision", a-t-il ajouté.

"Cette réforme est nécessaire, il faut financer notre système par répartition, garantir le pouvoir d'achat des retraités et en même temps prendre en compte des inégalités qui n'ont jamais été prises en compte dans aucune réforme, notamment les dernières", comme celle du gouvernement Fillon en 2010, a-t-il insisté.

Alors que le gouvernement doit trouver 7 milliards d'euros pour pérenniser le système de retraite d'ici à 2020, des informations de presse ont fait état lundi de la piste d'un relèvement de la contribution sociale généralisée (CSG), de 0,2 à 0,5 point, pour y contribuer. Le gouvernement n'a pas commenté ces hypothèses. Début août, Marisol Touraine avait fait valoir que la hausse de la CSG était une "option qui a assurément une forte cohérence" car "elle permet de financer les régimes sociaux de façon très claire, très identifiée". Côté Ayrault, ce mardi matin, on restait silencieux sur cette idée. 

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