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Jean-Luc Mélenchon voulait occuper la place de Jaurès à l'Assemblée
©AFP

Tout le monde veut prendre sa place

Le patron de la France insoumise a tenté - sans succès - de récupérer le siège qu'occupait le député du Tarn dans l’hémicycle.

Jean-Luc Mélenchon ne passe pas inaperçu à l'Assemblée nationale. D'après des informations du Canard enchaîné, le 28 juin dernier, pendant la réunion des présidents de groupe, le député des Bouches-du-Rhône aurait déclaré : "Ce que je souhaite, c'est m'asseoir à la place de Jean Jaurès". Ce dernier, grande figure socialiste du début du XXie siècle, est une des principales références de Mélenchon.

Mais la requête a été moyennement appréciée par François de Rugy. Le président de l'Assemblée a rétorqué: "Les archives ne permettent pas de définir les places précise où Jaurès a siégé". Avant d'ironiser : "on a aussi cherché, sans la trouver, la place de Robespierre".

Sur un plan plus concret, Jean-Luc Mélenchon était l'invité ce mercredi matin de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV. Il a fustigé une opposition trop faible face au président Macron. "Qu'est-ce que c'est que cette opposition des Républicains ?" a-t-il lancé.  "Leur président, Christian Jacob, remue bras et jambes pour dire 'c'est nous l'opposition', il fait un discours méchant, comme une gale, il tape, il tape, il tape le Premier ministre et au moment du vote, les trois quart du groupe s'abstient dont lui ! Alors qu'est ce que c'est qu'une opposition qui s'abstient au moment où l'on vote la confiance ?"

Et de poursuivre sur les socialistes, son ancienne famille politique. "Et puis alors les socialistes, si vous aviez vu ça, il ne sont même plus l'ombre d'eux-mêmes", a encore attaqué le député des Bouches-du-Rhône. "Le refrain du PS c'était le gouvernement veut faire quelques chose, nous aussi. Et pareil, ils s'abstiennent c'est du jamais vu, où est l'opposition là-dedans" a-t-il conclu.

Lu sur Le Figaro

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