Jean-Louis Borloo : le débat sur le droit de vote des étrangers "va amener beaucoup de blessures"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Jean-Louis Borloo : le débat sur le droit de vote des étrangers "va amener beaucoup de blessures"
©

Opposition

Le président de l'UDI s'est par ailleurs prononcé pour le mariage pour les couples homosexuels.

Jean-Louis Borloo ne veut pas du droit de vote pour les étrangers. Le président du mouvement centriste Union des  démocrates et indépendants a en effet pressé le gouvernement sur le plateau du 13h15 le dimanche de France 2 de renoncer à adopter le droite de vote pour les étrangers hors Communauté européenne, une promesse de campagne du candidat François Hollande. L'ancien ministre de l'Ecologie a ainsi expliqué que "le gouvernement précédent a fait le débat sur l'identité nationale, c'était une énorme erreur qui a laissé d'énormes blessures", ajoutant : "Je dis au gouvernement actuel, très franchement cette histoire de vote, oubliez ! Oubliez ce débat, il va amener beaucoup plus de blessures que de solutions". Pourtant, au mois de juillet dernier, Jean-Louis Borloo s'était déclaré "plutôt favorable" à cette réforme "même s'il avait bien conscience" que ce ne soit pas partagé" dans son courant politique.

Le député du Nord, qui s'emploie par ailleurs à fédérer les centres au sein de son nouveau mouvement, a apporté son soutien total au projet de loi sur le mariage pour les couples homosexuels. Il a ainsi expliqué "On n'était que deux [à droite] à avoir voté le Pacs à l'époque, je n’ai donc pas changé d’avis, même si dans ma famille, l’UDI, les opinions sont très contrastées, mais on l’assume comme tel, ça fait partie de l’intime", se prononçant pour "l'égalité absolue".

Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !