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Jean-Frédéric Poisson : la France a "autre chose à faire que de déboulonner le président syrien"
©BRT

Opinion

Le représentant du Parti chrétien-démocrate se démarque (aussi) sur son approche de la diplomatie.

Alors que la primaire approche à grands pas, Jean-Frédéric Poisson a enfin la possibilité d'étaler ses idées. S'il s'est démarqué lors du débat sur des sujets économiques et sociaux comme les 35h ou le syndicalisme, il avance aussi une approche singulière du conflit en Syrie. La France a "autre chose à faire que de déboulonner le président syrien" estime-t-il sur Europe 1. Pour rappel, il était parti à Damas, en juillet puis en octobre 2015 pour rencontrer Bachar el-Assad.

"Si jamais Bachar el-Assad quitte le pouvoir de Damas, des musulmans sunnites fondamentalistes, pour ne pas dire extrémistes, s'installeront au pouvoir à la tête de la République syrienne" affirme-t-il. "Ça, ce n'est certainement pas ce qui est conforme aux intérêts de l'Occident (…) il faut d'abord s'occuper des mouvements terroristes." Néanmoins, il s'est dit "attristé, extrêmement profondément de ce qui se passe à Alep, parce que (...) c'est une ville magnifique, c'est un fief chrétien syrien d'une très grande importance historique."

En revanche, il a pointé du doigt "indignation sélective" sur ces sujets. "Personne ne nie que Bachar el-Assad a des responsabilités massives dans ce qui se passe dans son pays, mais c'est loin d'être le seul ni quantitativement ni qualitativement" affirme-t-il. "Les Saoudiens sont en train de mener une guerre dégueulasse au Yémen, ils font bien pire que ce qu'est en train de faire, prétendument, Bachar el-Assad à Alep, et on ne leur dit rien."

Lu sur Le Point

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