Jean-François Copé, "choqué" par les attaques contre la stratégie de campagne de Nicolas Sarkozy<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Jean-François Copé, "choqué" par les attaques contre la stratégie de campagne de Nicolas Sarkozy
©

Retournements de vestes

Le numéro un de l'UMP déplore les critiques à retardement de Nathalie Kosciusko-Morizet et Roselyne Bachelot contre la droitisation de l'UMP.

Au micro de France Inter lundi matin, Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, s'est dit stupéfié et "choqué" par les critiques contre la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, de la part d'anciens membres du gouvernement UMP. 

Les critiques se sont en effet multipliées contre la stratégie de droitisation adoptée par Nicolas Sarkozy durant sa campagne présidentielle.

Roselyne Bachelot l'a déploré dans un livre, "A feu et à sang", tandis que Nathalie Kosciusko-Morizet a accusé le conseiller du candidat Sarkozy Patrick Buisson d'avoir voulu faire gagner le théoricien de l'extrême droite Charles Maurras.

Rappelant que lui-même n'avait jamais été ministre sous le précédent président, le maire de Meaux déplore l'inconstance de ministres qui n'ont pourtant pas bronché durant la campagne présidentielle.: "Quand je vois un certain nombre de personnalités qui ont été ministres de Nicolas Sarkozy, ont eu une très grande proximité avec lui, les entendre dire des choses à l'opposé de ce qu'elles ont fait, ce qu'elles ont dit, ça me stupéfie un petit peu !" "Il y a des fois où on est quand même un peu troublé de ce qu'on entend", a-t-il insisté.

"Je ne veux pas rentrer dans ces polémiques qui m'ont choqué", a commenté M. Copé. Rappelant que Mme Bachelot "est très, très amie depuis toujours avec François Fillon", le secrétaire général de l'UMP s'est exclamé: "Réclamer un devoir d'inventaire alors qu'elle a été membre de ce gouvernement", en "termes très critiques avec tout ce que toute cette équipe a fait et dont je me sens solidaire!", "attention, attention! Restons bien dans ce que nous voulons pour l'avenir".

Quant à l'"inventaire" réclamé par l'ex-ministre des Solidarités, M. Copé répond qu'il "n'aime pas ce mot". "Je n'ai pas pour habitude de chercher des boucs émissaires", a-t-il martelé.


Jean-François Copépar franceinter

Lu sur Le Point.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !