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Jean-François Copé raille "l'absence de courage politique" de Valls et critique ses annonces
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Opposition

Invité sur France 2 ce jeudi matin, le président de l'UMP a estimé que "ce n'est pas avec ça qu'on va réduire le déficit".

Jean-François Copé n'a pas manqué l'occasion de critiquer Manuel Valls et ses annonces sur les 50 milliards d'économies. Invité sur France 2 ce jeudi, le président de l'UMP a expliqué que le Premier ministre ne prenait aucune réforme de structure et qu'il avait une "absence totale de courage politique" 

"Mobiliser tout l'appareil médiatique français comme l'a fait Manuel Valls hier pour en réalité ne rien annoncer de précis, continuer simplement de dire "on va baisser de 50 milliards la dépense publique" en ne donnant aucun détail, et de se cibler uniquement sur le gel des retraites, du salaire des fonctionnaires et des allocations familiale... Ce n'est pas avec ça que l'on va réduire le déficit. On est en train de se moquer des gens" a-t-il dit sur le plateau des 4 vérités. 

Pour Jean-François Copé, Manuel Valls ne va pas assez loin. Il faudrait "réformer le modèle économique français, réduire le périmètre de l'Etat, repenser la question de l'organisation du temps de travail dans les entreprises, faire une grande réforme des retraites. Mais aussi une baisse des dépenses publiques : par exemple, en matière de sécurité sociale, de fonction publique, dire que l'on va réformer le temps de travail, que l'on va sortir des 35 heures. Nous ne l'avons pas fait, nous considérons aujourd'hui que c'est, hélas, indispensable" a-t-il poursuivi avant d'ajouter : "on n'a rien vu de tout ça". 

Puis le président de l'UMP est revenu sur la proposition de Smic transitoire de Pierre Gattaz. "Je pense que s'il s'agit de dire on va écraser la rémunération des jeunes parce qu'ils sont jeunes et on va les sous-payer, ça n'a pas de sens. Si en revanche, ça doit être un marche pied à un moment de la vie pour trouver un emploi, ça a du sens. Sauf que ça ne peut pas se sortir de son contexte" a dit le maire de Meaux.

"Cela doit se faire dans une logique de marchepied, rien de plus. D'autre part, ça doit être fait dans une approche globale où on laisse les entreprises, les branches, négocier en leur sein, représentants des syndicats et représentants des employeurs, plutôt que de faire des trucs interprofessionnels où on met les grands chefs nationaux autour de la table qui décident pour n'importe quelle entreprise dans des secteurs différents. Il faut de la souplesse dans notre pays", a conclu le député UMP. De quoi relancer le débat sur le Smic...

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