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Jean-François Copé candidat à la primaire LR : pour "une France décomplexée"
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Invité du journal de 20h de France 2, Jean-François Copé s'est officiellement déclaré candidat à la primaire LR. Après un long moment d'absence, faisant suite à sa mise en examen, l'ancien patron de l'UMP a décidé de passer à l'action et de tenter d'endosser le premier rôle.

Il y avait des bouchons politiques à l'entrée des JT de ce dimanche soir. Jean-François Copé a annoncé sa candidature officielle à la primaire LR ce soir sur le plateau du 20h de France 2 quelques minutes après l'intervention de Nicolas Sarkozy sur TF1.

Après la sortie de son livre "Sursaut français", qui faisait suite à une longue absence politique suite à sa mise en examen il y a un an pour « abus de confiance » dans l'affaire Bygmalion, Jean-François Copé revient sur le devant de la scène médiatique : "18 mois de silence, c'est 18 mois de réflexion et d'échanges."

L'ancien patron de l'UMP a affirmé que sa candidature n'était "certainement pas" tournée contre son ancien mentor, Nicolas Sarkozy, dans un quelconque esprit de revanche. "Mes adversaires sont le Parti socialiste et le FN" a-t-il indiqué avant d'ajouter que ses ennemis étaient aussi le chômage qui touche fortement les Français. Le député-maire de Meaux a rejeté toute forme de volonté de diviser le parti à travers sa candidature car selon lui "la primaire n'est pas un match entre un homme et un autre homme" mais plutôt un débat d'idées.

Jean-François Copé a par ailleurs vigoureusement attaqué dans son ensemble la classe politique française qui n'est "pas entrée dans le XXIème siècle", notamment par en éludant trop facilement les questions internationales et du "numérique".

Volontaire dans ses propos, Copé a terminé en appelant à "une France décomplexée" affirmant que s'il était élu, il procéderait comme le Général de Gaulle, à savoir par ordonnances. Selon lui, les Français attendent qu'une chose : des réformes importantes et efficaces pour retrouver la grandeur du pays et donc qu'on "le change vraiment" dans les actes. 

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