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Jean-François Copé à Des paroles et des actes : tous les moments forts de l'émission
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A retenir

Le débat a été suivi par 2,2 millions de téléspectateurs. La chaîne se place en quatrième position derrière TF1, M6 et France 3.

  • Jean-François Copé a rappelé son opposition au Front national
  • Le président de l'UMP a donné ses orientations économiques pour la France
  • Il a débattu avec Najat Vallaud-Belkacem

Ce qu'il a dit

Sur le FN ? "Ce n'est pas pour l'UMP qu'il y a le feu, c'est pour la France". Interrogé sur sa tactique de "droite décomplexée", le président de l'UMP "donne rendez-vous" aux prochaines élections. Il ajoute : "Le programme du FN est absurde. Qui peut penser qu'il va apporter des réponses alors qu'il propose zéro immigration, le retour de la peine de mort, la nationalisation des entreprises en difficulté, le retour au franc français ? Le FN est un parti extrémiste. Comme Jean-Luc Mélenchon. Ce n'est pas un parti de droite. Son programme économique est calqué sur celui du Parti Communiste (...) Il faut que les Français sachent ce qu'il y a dans le programme de Mme Le Pen ! (...) Nous allons rentrés dans le vif du sujet. Puisque le FN est si haut, il faut que les Français sachent que lorsqu'ils votent pour le FN, ils font penser la gauche. Ceux qui ont voté pour Marine Le Pen ont fait passer François Hollande".

Sur son manque de popularité ?"La seule chose que je puisse vous dire c'est que je fais mon travail avec beaucoup de passion et la seule chose qui m'importe c'est de convaincre les Français que l'UMP est la seule formation politique qui peut sauver le pays".

Sur 2017 ?"Quels que soient les choix de Nicolas Sarkozy, je serais à ses côtés (...) Je ne suis pas dans la même situation que d'autres. En tant que président de l'UMP, j'ai une feuille de route : gagner les municipales, les européennes, les régionales (...) Ma mission d'abord est de l'emporter (...) Avant 2017, il y a 2014. On ne peut pas gagner 2017 sans gagner 2014. 2017 c'est dans une éternité".

Le volet économique de l'émission et le témoignage fort d'une femme au chômage

Isabelle Maurer, une demandeuse d'emploi de Mulhouse, a en effet pris violemment à partie le maire de Meaux. "Je suis désolée Monsieur Copé, ce soir je ne peux pas être calme" a commencé la femme avant d'ajouter, "les Français vous regardent. Ils vous écoutent. Et malheureusement il y a beaucoup de paroles et pas beaucoup d'actes !". Elle a ensuite expliqué à Jean-François Copé qu'elle devait boucler des mois avec 470 euros en faisant des petits boulots. Elle  a même invité le président de l'UMP à suivre son fils dans son travail chez Peugeot, "pour voir si on peut vraiment travailler jusqu'à 63 ans".

RETROUVEZ CE MOMENT FORT EN VIDEO

Le moment le plus savoureux de son débat avec Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement 

Le sujet des Roms et de la polémique Valls/Duflot - à laquelle Jean-François Copé impute la responsabilité de la montée du FN - a également été abordé. "Qui a raison ? Mme Duflot ou Manuel Valls ? François Hollande n'aurait-il pas dû prendre une position plus claire ?", a questionné le maire de Meaux. Là encore, la réplique fuse : "Je ne répondrais pas. Votre question ne m'intéresse pas. Elle n'a aucun sens". Les deux protagonistes ne trouveront finalement aucun point d'accord même lorsqu'ils le sont sur le principe. Car si Jean-François Copé est d'accord avec le gouvernement sur la nécessité de réformer les rythmes scolaires, il réprouve la mise en place du projet porté par Vincent Peillon et dénonce "le désordre" qu'elle a provoqué. Un parfait désaccord, donc.

Tous les moments forts en vidéo


Ce qu'il faut retenir de Copé à "Des paroles...par francetvinfo

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