Jean-François Copé : "Un an après" l'élection de François Hollande, "qu'a-t-il fait de la France ?"<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-François Copé était en meeting à Nîmes lundi soir
Jean-François Copé était en meeting à Nîmes lundi soir
©Reuters

A boulets rouges

Le 6 mai 2012 est une date douloureuse pour l'UMP. Un an après, le président du parti, en meeting lundi soir à Nîmes, a tancé la politique menée par le chef de l'Etat.

Jean-François Copé garde toujours en mémoire la défaite de Nicolas Sarkozy et de son parti à l'élection présidentielle de 2012. Le chef de file de l'UMP n'a pas digéré. "C'est encore une période de deuil" explique un proche. Mais le député-maire de Meaux sait qu'il faut repartir au combat. La stratégie est simple : occuper le terrain et pas seulement dans les médias. 

Lundi soir, Copé était donc à Nîmes pour un meeting très suivi. Devant des fidèles galvanisés, il a dénoncé "l'échec cuisant" de la première année de François Hollande et "le retour de la culture de l'excuse" face à la délinquance. "Le pays est mal gouverné", a lancé le président de l'UMP en qualifiant le gouvernement de "bateau ivre". "Monsieur Hollande a menti", a-t-il martelé. "Il est de notre devoir de nous lever, loin des populismes, des extrémismes, loin de cette gauche arrogante ! Nous sommes là pour incarner l'espérance, le courage politique", a affirmé Jean-François Copé, sous les applaudissements. "Un an après" l'élection de monsieur Hollande, "qu'a-t-il fait de la France ?" a-t-il demandé, avant de résumer le bilan du chef de l'État en "un seul mot : l'échec. Échec complet. Échec profond. Échec cuisant".

Selon lui, "rétrospectivement, les Français réalisent en frémissant que, pour être élu, François Hollande a commis une véritable imposture. Une imposture qui saute aux yeux lorsqu'on reprend la longue litanie de ses promesses et de ses moi, président", a-t-il ajouté. Une allusion à l'anaphore employée par le candidat Hollande lors du duel télévisé face à Nicolas Sarkozy entre les deux tours de la présidentielle de 2012. Le député-maire de Meaux a notamment dénoncé "le plus grand matraquage fiscal de l'histoire", la croissance "disparue", le pouvoir d'achat "évaporé", "la promesse de faire baisser le déficit à 3 % du PIB en 2013 abandonnée".

Et d'enchaîner : "Que François Hollande et sa République des camarades prennent bien garde ! Car, je le prédis, il y aura bientôt un Printemps des cons." "Une réponse morale, civique et politique de cette France silencieuse qui ne supporte plus leur mépris", a lancé Jean-François Copé, tandis que les applaudissements redoublaient. Le patron du principal parti d'opposition, chantre d'une "droite décomplexée", a de nouveau plaidé pour le "ni-ni", ni vote PS ni vote FN, en cas de duel entre le Parti socialiste et le Front national, comme il l'avait fait en mars 2011, lors du second tour des cantonales. Bref, un meeting rondement mené pour effacer les mauvais souvenirs de 2012...

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