Jean-François Copé : "J'espère pouvoir construire une relation affective avec les Français"<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-François Copé veut restaurer son image
Jean-François Copé veut restaurer son image
©Reuters

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Le président de l'UMP a accordé un long entretien à Paris Match qui lui consacre quatre pages dans son édition de cette semaine, dont une grande photo de lui avec son épouse Nadia.

Quand Jean-François Copé parle d'affection, la chose à de quoi surprendre. Pourtant, le président de l'UMP s'exprime bien sur le sujet dans Paris Match cette semaine. Et cette "affection", il souhaite la tisser avec les Français, comme il l'a fait dans sa ville de Meaux. Dans les quatre pages que lui consacre le magazine, il emploie un ton assez intimiste. Et il évoque donc sa "relation affective" avec ses administrés et dit qu'il "espère pouvoir construire cela avec les Français".

Il revient aussi sur le vote pour la présidence de l'UMP en novembre et les graves dissensions qui s'en sont suivies dans le parti. "Pendant un mois, je n'ai pas lu un journal ni allumé la télé. Je me faisais raconter ce que j'avais besoin de savoir. Je ne voulais pas avoir l'esprit déformé par des commentaires externes, souvent haineux", dit-il, ajoutant que son "unique objectif" était "d'assurer la survie de (sa) famille politique".

"Le spectacle lamentable de ces querelles de personnes m'a éloigné des Français", reconnaît-il, ajoutant: "Beaucoup ont pensé que la politique politicienne l'emportait sur leurs préoccupations, ils avaient raison. J'ai éprouvé à cet égard un grand sentiment d'injustice". Il revient également sur "l'affaire du pain au chocolat". Ses propos sur un jeune qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous" au motif "qu'on ne mange pas au ramadan" avait provoqué l'ire des associations musulmanes. Selon lui, les commentateurs ont "sciemment ou non commis un contresens" sur ses propos. "Ils ont affirmé que je critiquais la pratique du ramadan. C'était tout l'inverse. Je dénonçais les intégristes", assure-t-il.

Le président de l'UMP réaffirme qu'il "est et sera toujours dans un refus total d'alliance avec le Front national".

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