Jean-Christophe Cambadélis : "Nul ne peut ignorer que le pays est au bord de la crise de nerfs"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Pour Cambadélis, "le leadership du PS est contesté, il n'est pas en capacité d'impulser malgré toutes les bonnes volontés"
Pour Cambadélis, "le leadership du PS est contesté, il n'est pas en capacité d'impulser malgré toutes les bonnes volontés"
©Flickr

Remise au point

Le secrétaire national du Parti socialiste, estime dans Le Figaro de ce vendredi que "la cote d'alerte est atteinte pour le PS".

Quelle mouche a piqué Jean-Christophe Cambadélis ? D'habitude, il est assez rare de voir un homme politique tiré sur son parti, sauf lorsqu'il vient d'en être exclu ou qu'il s'apprête à en partir. Les remarques contre son propre camp sont en général peu légion. Mais ce vendredi, le secrétaire national du Parti socialiste franchit la ligne et parle "vrai". Dans Le Figaro, il estime que "la cote d'alerte est atteinte pour le PS" dans le climat de crise actuel.

"Notre dispositif ne fonctionne pas. Il faut resserrer les liens entre le président, le Premier ministre, le parti et les différents leaders du parti de façon que le dispositif soit plus réactif et plus combatif", affirme le député de Paris. "Le leadership du PS est contesté. Il n'est pas en capacité d'impulser malgré toutes les bonnes volontés", assène "Camba".

Il appelle "au rassemblement de tous, modernes du PS, gauche du parti, les différents clubs" car "nous avons besoin de tous pour affronter la bourrasque". "Nul ne peut ignorer que le pays est au bord de la crise de nerfs", prévient-il. Alors que la cote de François Hollande est en chute libre, Jean-Christophe Cambadélis pointe "peut-être un problème de lisibilité" du président. Une interview qui ne devrait sans doute pas passer inaperçue en haut lieu. Le député risque de se faire rappeler à l'ordre pour ce que l'on peut appeler un "excès de lucidité".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !