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Jean-Christophe Cambadélis : le premier secrétaire du PS "s'inquiète d'une sécession"
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Doutes

Invité de l'émission "Tous politiques" (France Inter/Le Parisien/France 24), le dirigeant socialiste a fait part de ses doutes quant à la stratégie adoptée par les "députés frondeurs".

"Oui la gauche peut mourir", il n'existe "pas d'alternative à gauche", "nous sentons bien que nous sommes arrivés au bout de quelque chose, au bout peut être même d'un cycle historique pour notre parti". Ce samedi, Manuel Valls s'est montré particulièrement soucieux quant à l'avenir du Parti socialiste. Une anxiété partagée par Jean-Christophe Cambadélis. En effet, ce dimanche, le premier secrétaire du PS, invité de l'émission "Tous politiques" (France Inter/Le Parisien/France 24), a lui aussi fait part de ses doutes sur le futur du parti.

"Le PS a décidé d'ouvrir un travail de fond sur son identité, car il estime qu'il n'est plus identifié dans le champ politique. On connaît parfaitement ce que veulent la plupart des formations politiques, mais quelle est la nature du PS ? Qu'est-ce qu'il veut comme société ? Qu'est-ce qu'il cherche comme projet ? Quels sont les éléments qu'il veut mettre en avant ?" a-t-il notamment estimé. Et le patron du parti de s'inquiéter plus précisément d'une possible "sécession" de la part des "députés frondeurs".

"Je ne suis pas choqué que des parlementaires veuillent amender des textes (...) Maintenant quand c'est systématique, quand cela se fait de manière orthogonale à la politique gouvernementale, que c'est porté par des logos et des lettres communes, je commence à m'inquiéter d'une sécession" a-t-il mis en garde.

"La force propulsive du congrès d'Épinay se trouve aujourd'hui arrivée à son terme et il est nécessaire dans le moment que nous traversons que s'ouvre un nouveau cycle", a-t-il encore déclaré. "Ce qui est en jeu, c'est un nouveau Parti socialiste" qui soit "en capacité de dire ce qu'est le socialisme moderne", selon lui. Pour le député de Paris, c'est "aux militants de refonder leur formation politique", ce qui sera fait dans le cadre "d'états généraux du PS" qui se tiendront en décembre pour "fonder la nouvelle carte d'identité du Parti socialiste".

Jean-Christophe Cambadélis a par ailleurs critiqué les écologistes qui se sont prononcés samedi à l'unanimité contre les orientations du projet de loi de finance rectificative et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificatif. "Ça finit par poser un petit problème, parce que dans l'accord (programmatique) signé (par les socialistes en 2011) avec les écologistes, nous avions dit qu'il y avait au moins un sujet où la solidarité devait être totale, c'était la solidarité en termes budgétaires", a affirmé le patron du PS. Et d'ajouter : "Quand même, on ne peut pas non plus faire deux choses : premièrement ne pas être solidaire alors qu'on a signé un accord (...) et deuxièmement le PS n'est pas à vendre à la découpe, donc on ne joue pas avec les marges du PS et les opposants dans ce parti".

Lu sur Le Parisien

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