Jean-Christophe Cambadélis : "La France aujourd'hui est au rendez-vous des réformes" mais l'Europe n'est pas à celui de la croissance<!-- --> | Atlantico.fr
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Pour Jean-Christophe Cambadélis, la politique menée par le chef de l'Etat et son gouvernement est la bonne
Pour Jean-Christophe Cambadélis, la politique menée par le chef de l'Etat et son gouvernement est la bonne
©Flickr

Argumentaire

Le Premier secrétaire du parti socialiste donne une interview dans la Dépêche du Midi dans laquelle il évoque la situation de la France mais aussi celle de François Hollande et même celle de l'UMP.

Jean-Christophe Cambadélis s'est lancé depuis quelques semaines dans une opération de défense de la politique menée par François Hollande. Dans plusieurs médias, le premier secrétaire du parti socialiste n'a eu de cesse que de se mettre derrière le président de la République. Une sorte de premier supporter. Ce lundi, dans une interview à la Dépêche du Midi, il poursuit son action en disant principalement que la France est "au rendez-vous des réformes".

"La France aujourd'hui est au rendez-vous des réformes, mais c'est l'Europe qui n'est pas au rendez-vous de la croissance. Là réside la principale difficulté" attaque le socialiste avant d'ajouter : "François Hollande est arrivé au pouvoir (...) dans une situation contrainte. Contrainte budgétairement parce que la droite nous a laissé des déficits colossaux. Contrainte industriellement parce que nous avons encaissé des rafales de plans sociaux (...) Avant de procéder à de la redistribution, il faut remettre les compteurs à zéro et relancer notre processus industriel. Voilà pourquoi François Hollande mène une politique adaptée aux contraintes".

Pour lui, la politique menée par le chef de l'Etat et son gouvernement est donc la bonne. Puis Jean-Christophe Cambadélis, le PS est également en plein renouveau. Evoquant le congrès à venir, expliquant que la date n'était pas encore fixée et qu'il ne voulait pas d'un "congrès bâclé ou d'opportunité", il a parlé des prochaines échéances électorales, à savoir les sénatoriales. Plien d'optimisme pour son camp, il assure que la situation est "beaucoup plus ouverte qu'on veut bien le dire", récusant l'hypothèse d'une défaite annoncée. "D'abord, la série qui sera renouvelée n'est pas défavorable à la gauche et au PS en particulier. Ensuite, la droite est divisée entre ses écuries présidentielles et cela se répercutera au niveau sénatorial. Enfin, le Front national va rafler un certain nombre de grands électeurs", analyse-t-il. 

Enfin, dans cet entretien, il évoque la situation de l'UMP et exprime sa préoccupation. "A force de s'envoyer des boules puantes, c'est tout l'UMP qui sent mauvais. On ne peut pas se satisfaire qu'un grand parti républicain soit dans cet état-là. Plus la droite est effondrée plus le FN progresse avec de graves conséquences dans la société française. Dès lors peu m'importe qui est à la tête de l'UMP" termine-t-il. Même Sarkozy.

Lu sur La Dépêche du Midi

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