Jean Castex affirme avoir "utilisé les règles habituelles" en prenant un avion privé pour aller voter

Ce mardi matin sur RTL, le Premier Ministre a tenu à réagir face à la polémique de son retour en avion dans sa commune du Sud-Ouest. Il a justifié cet usage en établissant que "le Premier ministre, il faut qu’il soit à Paris très vite s’il y a le moindre problème" et que dans ce cas précis l'usage d'un avion de l'État s'imposait. 

Cette affaire révélée par Libération a appris à la population que le trajet de 800 km de Paris à Prades était estimé à 10 000 euros et qu'il correpond à environ 6 mois d'émissions de CO2 d'un citoyen moyen. Une affaire qui pourrait rester classé sans suite si Jean Castex n'avait pas été épinglé pour son usage systèmatique des voyages en avion pour des courts trajets. 

À ce propos Gabriel Attal avait déclaré qu'il s'agissait d'une fausse polémique et que "Le Premier ministre est friand d’une chose, c’est des déplacements sur le terrain et de la rencontre avec les Français, il l’a montré depuis son arrivée à Matignon"...