«Je n'oublie pas qu'il y avait Pierre Bousquet, un Waffen-SS, dans les fondateurs du FN», lâche Olivier Marleix

Après avoir qualifié le Rassemblement national de parti «héritier de Pétain», la chef du gouvernement a été recadrée par Emmanuel Macron : «Le combat contre l'extrême droite ne passe plus par des arguments moraux», a ainsi estimé le président de la République en Conseil des ministres.

Une remarque «assez malvenue», rétorque Olivier Marleix, de la part d'un homme politique «qui a été élu et réélu en appelant les Français à faire barrage à l'extrême droite». «Sans cette diabolisation, juge-t-il ainsi, le président Macron ne serait pas président de la République. Maintenant qu'il n'est plus rééligible, nous dire qu'après lui, le déluge, je trouve que c'est d'un cynisme assez incroyable.»

Le chef de file des députés LR à l'Assemblée nationale, invité sur Public Sénat, estime par ailleurs qu'Emmanuel Macron est «dans la banalisation du RN». Et que «les gens qui votent pour le RN ne connaissent pas les fondateurs du FN». «À titre personnel, je n'oublie pas qu'il y avait Pierre Bousquet, un Waffen-SS, dans les fondateurs du FN.» Parmi eux, conclut-il, «il y a des gens qui ont porté l'uniforme SS».