Japon : le taux de natalité est au plus bas en 2016<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Japon : le taux de natalité est au plus bas en 2016
©Pixabay

La pénurie

Cette année, le pays a enregistré moins d'un million de nouveau-nés, du jamais vu depuis 1899.

En 2016, le Japon a enregistré une nouvelle baisse du nombre des naissances. Il y a eu moins d'un million de nouveau-nés, du jamais vu depuis 1899. Le nombre définitif devrait se situer entre 980 000 et 990 000 naissances, selon le quotidien Nikkei et l'agence de presse Kyodo. C'est la cinquième année consécutive que le pays voix son taux de natalité en baisse. Le Japon va donc - pour la dixième année consécutive - répertorier un déclin naturel de sa population.

La population japonaise est en chute libre avec un taux de natalité le plus faible au monde (1,4 enfant par femme), alors qu'il faudrait atteindre 2,1 pour assurer le renouvellement des générations. Le nombre des femmes en âge de procréer diminue (- 20 % qu'il y a 10 ans) et le vieillissement de la population se poursuit. Le Japon pourrait se retrouver dans une grande impasse d'ici quelques décennies. Une situation angoissante pour le gouvernement.

>>> À Au Japon, on fabrique des robots bébés pour donner envie à leurs acheteurs... d'avoir de vrais bébés

Mais c'est aussi un sentiment d'angoisse qui pousse les Japonais à ne pas avoir d'enfant. En effet, ils seraient anxieux à l’égard de l’avenir car ils ont peur de ne pas avoir assez de revenus pour élever des enfants. La pénurie de crèches n'améliore pas non plus la situation. Pour autant, le Japon, qui n'a accueilli que 27 réfugiés en 2015, refuse toujours de s’ouvrir à l’immigration pour enrayer la baisse de sa population. 

Lu sur France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !