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IVG : la référence à la "situation de détresse" est "obsolète", estime Najat Vallaud-Belkacem
©Reuters

Débat enflammé

En proposant de retirer la notion de "détresse" de la loi sur l'IVG, un amendement PS a déclenché la colère des anti-avortement.

L'examen du projet de loi sur l'égalité homme/femme, porté par la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, a débuté ce lundi à l'Assemblée nationale. Le texte comporte notamment un amendement déposé par la gauche qui a fait descendre dans la rue les anti-avortement dimanche. Une femme pourrait accéder à l'IVG si elle "ne veut pas poursuivre une grossesse" et non plus parce que "son état [la] place dans une situation de détresse".

Najat Vallaud-Belkacem a estimé que la suppression de cette disposition "obsolète" était "bienvenue". "Simone Veil avait accepté cette disposition à reculons en 1975", a rappelé la ministre. Cinq ans plus tard, le Conseil d'Etat avait déjà "considéré que la référence à la situation de détresse n'est pas une condition", a-t-elle souligné. "Il s'agit donc de mettre le droit en conformité avec la pratique."

Et d'ajouter : "La loi de 1975 n'est pas à débattre, pas à négocier. Nous n'accepterons aucun recul." Dans une allusion à l'Espagne, Najat Vallaud-Belkacem a jugé que "les évolutions dans certains pays voisins [...] nous montrent que nous ne sommes pas à l'abri d'un retour en arrière de 40 ans".

Lu sur Libération

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