Italie : deux tours pour rien, toujours pas de président<!-- --> | Atlantico.fr
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Le chef de file du centre gauche, Pier Luigi Bersani.
Le chef de file du centre gauche, Pier Luigi Bersani.
©Reuters

Essaie encore

Le Parlement italien issu des législatives des 24 et 25 février n'a pas réussi jeudi, aux deux premiers tours de scrutin, à élire un nouveau président de la République, faute d'accord à gauche sur le candidat de compromis, Franco Marini.

Les grands électeurs italiens ont voté à deux reprises jeudi au Parlement pour élire un nouveau président. En vain. Faute d'accord à gauche sur le candidat de compromis, Franco Marini, les deux scrutins n'ont rien donné, augmentant un peu plus le suspense sur le nom de celui qui sera appelé à débloquer la crise politique.

Un résultat stérile qui constitue un échec cuisant pour le chef de file du centre gauche, Pier Luigi Bersani. Ce dernier comptait en effet sur son candidat de consensus, soutenu par les centristes et par le Peuple de la liberté (le parti de Silvio Berlusconi) pour apporter une première réponse à la crise politique qui paralyse le pays depuis bientôt deux mois.

Lors du premier tour, l’ex-syndicaliste Franco Marini n'a obtenu que 521 voix, loin de la majorité des deux tiers nécessaire. Le deuxième tour a permis de mesurer les chances de Stefano Rodotà, un constitutionnaliste : avec 230 votes, il a fait le plein chez les contestataires du Mouvement 5 Etoiles de Beppe Grillo et du petit parti de gauche SEL. Malgré cela, il n'a même pas franchi la barre de la majorité absolue (504 voix).

Après l’échec au premier tour de Marini, le Parti démocrate (PD) qui le soutenait et le PDL de Silvio Berlusconi ont donné pour consigne de voter blanc, un mot d’ordre suivi par plus de 400 électeurs. La consigne devrait être identique pour le troisième tour prévu vendredi matin, qui se déroulera encore à la majorité des deux tiers. Une solution pourrait commencer à émerger à partir du quatrième tour où la majorité absolue suffira pour élire le nouveau président.

Lu sur Libération

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