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Israël : après le cessez-le-feu avec le Hamas, le ministre de la Défense claque la porte avec fracas
©MENAHEM KAHANA / AFP

Ça déménage

Avigdor Lieberman, le ministre de la Défense israélien, a remis sa démission à Benjamin Netanyahou pour exprimer son désaccord avec la politique sécuritaire du pays, qu'il estime trop laxiste.

C'est la couleuvre de trop à avaler. Le ministre de la Défense israélien, Avigdor Lieberman, a démissionné de ses fonctions ce mercredi 14 novembre, au lendemain d'un accord de cessez-le-feu passé avec les groupes palestiniens de la bande de Gaza, rapporte Le Figaro. Il accuse le chef du gouvernement de "faiblesse face aux terroristes".

Netanyahou jugé trop conciliant

Après que des dizaines de roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël mardi soir, l'aviation israélienne a frappé des positions palestiniennes, notamment le bâtiment de la télévision du Hamas, Al-Aqsa TV. Des dispositifs non explosifs ou de faible puissance ont été préalablement employés par Tsahal pour signifier aux civils d'évacuer les lieux. On compte au total trois morts côté palestinien et plusieurs blessés côté israélien. Un accord de cessez-le-feu avait été passé dans la soirée.

De quoi susciter l'ire du ministre de la Défense israélien, également chef de file du parti ultranationaliste Beitenou, qui exigeait une opération militaire d'envergure contre le Hamas. Benjamin Netanyahu, quant à lui, s'est positionné en faveur d'une désescalade des violences et souhaite trouver d'autres options qu'une offensive aérienne massive ou une invasion terrestres de Gaza pour tenter de mettre fin aux violences, qui ont déjà fait plus de 200 morts depuis sept mois.

La goutte d'eau qui fait déborder le vase

Avant de remettre sa démission, Avigdor Lieberman a réclamé l'organisation d'élections législatives anticipées, afin de solder les divergences qui immobilisent la droite israélienne. En effet, le Premier ministre dispose d'une majorité fragile au parlement israélien, la Knesset. Avant cet ultime désaccord au gouvernement, Avigdor Lieberman avait déjà réclamé sans succès en septembre l'évacuation par la force du camp bédouin de Khan al-Ahmar en Cisjordanie. Il s'était également opposé en octobre à la livraison de carburant par le Qatar pour alimenter la centrale électrique de Gaza et avait dénoncé le versement la semaine dernière par un diplomate qatari de 15 millions de dollars en espèces à destination des fonctionnaires du Hamas. Il avait estimé qu'Israël était là "complice du financement des terroristes" qui menacent le pays.

Le Figaro

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