Interdiction de l'abaya à l'école: audience ce mardi au Conseil d'État<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Dans le cas des référés-libertés, le code de justice administrative prévoit que la décision soit rendue dans les 48h après la clôture de l'instruction.
Dans le cas des référés-libertés, le code de justice administrative prévoit que la décision soit rendue dans les 48h après la clôture de l'instruction.
©BERTRAND GUAY / AFP

Référé-liberté

Le Conseil d'État se penchera à 15h00 sur le référé-liberté, déposée vendredi au nom de l'association Action Droits des Musulmans pour obtenir la suspension de cette interdiction.

Le Conseil d'État examinera mardi 5 septembre la requête contre l'interdiction de l'abaya à l'école déposée en urgence par une association qui a également saisi la Défenseure des Droits. Il se penchera à 15h00 sur le référé-liberté, une procédure d'urgence, déposée vendredi au nom de l'association Action Droits des Musulmans (ADM) pour obtenir la suspension de cette interdiction, selon la plus haute juridiction administrative.

Dans le cas des référés-libertés, le code de justice administrative prévoit que la décision soit rendue dans les 48h après la clôture de l'instruction. La requête vise une décision du 27 août 2023 du ministre de l'Éducation interdisant le port de l'abaya, une longue robe traditionnelle, dans les écoles, collèges et lycées publics.

Les avocats de l'ADM ont par ailleurs saisi lundi 4 septembre la Défenseure des droits Claire Hédon contre cette décision, pour lui demander d'«intervenir dans le cadre de la procédure» devant le Conseil d'État. À défaut, «nous lui demandons de prendre position sur l'interdiction» de l'abaya à l'école, a affirmé Vincent Brengarth, en faisant valoir «une atteinte à l'éducation» et «à la vie privée» notamment.

Pour les plaignants, cette interdiction «porte atteinte aux droits de l'enfant, car elle vient viser principalement les enfants présumés musulmans, créant ainsi un risque de profilage ethnique à l'école». La restriction risque «de porter atteinte à leurs droits fondamentaux sur les plans social, culturel et éducatif», ajoutent-ils.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !