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Immigration : Christophe Castaner pas fermé à l'idée de quotas
©PHILIPPE DESMAZES / AFP

Chiffré

Le ministre de l'Intérieur explique n'exclut pas qu'il y ait un débat sur la question, dans un entretien au JDD.

Des quotas d'immigrés en France ? Dans un entretien au JDD, le ministre de l'Intérieur ne se dit pas complètement fermé à cette idée, véritable tabou à gauche. "En matière d'asile, les quotas sont contraires à nos engagements internationaux - et à mon éthique personnelle. Toute demande d'asile doit être examinée, ce qui ne veut pas dire acceptée", commence par expliquer Christophe Castaner dans cette interview. "Mais la question des quotas pourra être posée dans le cadre du débat pour d'autres modes d'immigration légale", ajoute-t-il.

S'il ne précise pas quel type d'immigration pourrait être concernée (familiale, économique, étudiante...), cette déclaration marque un infléchissement du gouvernement. Déjà mercredi, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée, le premier ministre Edouard Philippe a annoncéque le gouvernement organiserait "chaque année un débat au Parlement" sur la politique d'asile et d'immigration. Le premier aura lieu en septembre.

Dans cet entretien, Christophe Castaner demande néanmoins que "le débat sur l'immigration ne se focalise pas que sur le nombre d'immigrés : parlons aussi de la qualité de l'intégration, c'est prioritaire". A ce titre, il n'estime pas nécessaire une nouvelle loi sur l'immigration : "Il faut utiliser tous les outils dont nous disposons. Par exemple, notre objectif était d'instruire les demandes d'asile en six mois au maximum. Nous n'y sommes pas encore." Il s'enorgueillit du fait que "les éloignements ont augmenté de 14%", même s'ils n'ont représenté en 2018 que 33 960 départs (dont 15 677 éloignements pour la métropole) et n'ont représenté que 12,40% des obligations de quitter le territoire. 

Le JDD

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