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Il poursuit les photographes
de son mariage 7 ans après
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Gonflé

Selon le plaignant, aujourd'hui divorcé, le studio de photos n'a pas bien immortalisé le "plus beau jour de sa vie".

On le sait : les photos sont à peu près les seules choses qui restent d'un mariage. En plus des souvenir flous dus à l'excès de champagne. Pas question, donc, qu'elles soient loupées. C'est semble-t-il l'avis de Todd J. Remis. Ce new-yorkais poursuit le studio de photos dont il avait employé trois salariés en décembre 2003 pour avoir mal immortalisé le "plus beau jour de sa vie", nous apprend le New York Times.

Selon lui, des moments clés comme le lancer du bouquet ou la dernière danse entre les jeunes mariés, n'ont pas été bien photographiés. Comble de l'histoire : Todd J. Remis est aujourd'hui divorcé!

Cela ne l'a pas empêché de demander au studio de payer un second (faux) mariage avec son ex-femme - qui vit actuellement en Lettonie - pour avoir des photos assez belles pour trôner sur le manteau de la cheminée. Un budget estimé en tout à un peu plus de 50 000 dollars. De son côté, le studio ne comprend pas pourquoi Todd J. Remis a attendu 7 ans avant de se plaindre de la qualité des clichés et considère qu'il s'agit d'un abus du système judiciaire américain.

Irrecevable ? De l'avis de la justice américaine, pas forcément. Doris Ling-Cohan, juge à la Cour Suprême de l'Etat de New York, a rejeté la plupartdes motifs dela poursuite,comme le"fait d'avoir infligé (à Todd J. Remis) de la détresse émotionnelle". Elle estime toutefois qu'il pourrait bien y avoir eu une mauvaise exécution du contrat.

Selon elle, dans le cas de Todd J. Remis "il apparaît que des "souvenirs embrumés" et des "photographies qu'on a laissé derrière soi avec le divorce" soient plus importants que tout". La juge souligne aussi que "bien que le mariage n'ait pas duré, la colère du plaignant à propos de la qualité des photographies et de la vidéo persiste."

Lu sur The New York Times

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