Hollande et Merkel donnent une dernière chance à Tsipras : les réactions politiques<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande a reçu Angela Merkel ce lundi 4 juillet à l'Elysée
François Hollande a reçu Angela Merkel ce lundi 4 juillet à l'Elysée
©Reuters

Ensemble tout est possible

France et Allemagne, une nouvelle fois condamnées à s'entendre pour éviter une sortie de la Grèce de la zone euro, ont affiché lundi soir à Paris une position commune en attendant des propositions du Premier ministre grec. Ce qui n'a pas plu à tout le monde.

François Hollande et Angela Merkel ont appelé à l'unisson ce lundi à Paris le Premier ministre grec Alexis Tsipras à faire d'urgence des propositions "précises" et "sérieuses" pour la reprise des négociations avec Athènes, après le "non" massif des Grecs aux exigences des créanciers. Les politiques ont réagi aux déclarations du président d ela République et de la chancellière à l'issue de leur réunion à l'Elysée sur la Grèce.

Pour Sébastien Huyghe, porte-parole des Républicains : "Rien de nouveau sous le soleil. La France est toujours aussi suiviste, ne prend pas d'initiatives et je regrette finalement qu'elle soit toujours à la remorque des autres pays, en l'occurrence ici de l'Allemagne. Du temps de Nicolas Sarkozy, ça fonctionnait un peu comme un 4x4, avec quatre roues motrices: deux roues allemandes et deux roues françaises. Aujourd'hui, on a deux roues motrices que sont l'Allemagne et puis la France qui a le train arrière. Je regrette l'inexistence de la France et François Hollande n'a pas dit grand chose"  

De son côté, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement estime que "Angela Merkel et François Hollande ont repris en main le dossier grec et ont proposé des solutions pour s'en sortir, en tout cas une méthode". 

Florian Philippot, vice-président du FN a pour sa part choisi Twitter pour s'exprimer : "Sinistres, Hollande et Merkel voient leur vieux monde de l'euro s'écrouler sous pression populaire. Faire sortir la Grèce puis dissoudre l'EURO !"

Pour Laurent Baumel, député socialiste "frondeur", "La question est de savoir si la France dit clairement dans les heures qui viennent publiquement que pour elle, c'est fondamental que la Grèce reste dans la zone euro. Si on est dans une position un peu intermédiaire où on semble ménager la chèvre et le chou, on risque de participer à un processus historique qui peut conduire au pire, la sortie de la Grèce de la zone euro et l'effondrement de tout un projet historique. En Europe, il n'y a pas que Tsipras et Merkel, la France, ça existe, François Hollande, ça existe et c'est à lui aussi de prendre une partie du leadership sur cette question" (sur BFMTV)

Enfin, Daniel Fasquelle, député Les Républicains et trésorier du parti: "La Grèce doit rembourser ses dettes. Que cela se fasse selon un calendrier échelonné, pourquoi pas, mais sur ce point, il faut être extrêmement ferme. Angela Merkel l'est et a au moins, elle une position claire, ce qui n'est malheureusement pas le cas de François Hollande depuis le début dans cette affaire (...) Il faut dissocier la question de la sortie de la Grèce de l'Europe et celle de la zone euro. Cette dernière hypothèse doit être sérieusement étudiée aujourd'hui parce qu'on ne peut pas céder au chantage de la Grèce, ce serait ouvrir la porte à tous les populismes en Europe".

Lu sur Le Figaro

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