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Hollande accepte de rencontrer le président iranien mardi à l’ONU
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Diplomatie

Réclamée par le président Hassan Rohani, la rencontre portera sur le dossier syrien et le programme nucléaire iranien.

C’est une première depuis 2005. François Hollande a accepté de rencontrer son homologue iranien, Hassan Rohani, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies prévue mardi 24 septembre à New York, a annoncé l’Elysée vendredi. Dans l’avion qui le ramenait du Mali, jeudi soir, le chef de l’Etat français affirmait que c’est le président iranien qui demandait à le rencontrer.

L’entrevue portera notamment sur le dossier syrien et le nucléaire iranien. "Ce que nous souhaitons, c’est que l’Iran s’engage pleinement, comme d’autres acteurs, dans la recherche d’une véritable transition politique en Syrie", indique l’entourage d’Hollande. "Si le président Mahmoud Ahmadinejad [prédécesseur de Rohani] avait déposé une telle demande l’an dernier, on n’aurait certainement pas accepté". Pour ce conseiller du président, Hassan Rohani fait preuve "jusqu’à présent d’une relative ouverture".

Dernier exemple en date, la tribune publiée vendredi sur le site Internet du Washington Post (et traduite ici par Courrier International), dans laquelle le chef de l’Etat iranien s’est dit "prêt à faciliter le dialogue" en Syrie entre le régime de Bachar al-Assad et l’opposition.

Les conseillers du président français espèrent que l’Iran fera aussi preuve d’ouverture concernant son programme nucléaire. Dans un entretien diffusé mercredi sur la chaîne américaine NBC, Rohani a assuré que l’Iran ne produira jamais de bombe nucléaire. La semaine prochaine à l’ONU, il pourrait également rencontrer son homologue américain Barack Obama. Une première depuis la révolution islamique de 1979 et le gel des relations diplomatiques entre les deux pays.

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