Hinkley Point : le nouveau gouvernement britannique valide le projet d'EPR<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Hinkley Point : le nouveau gouvernement britannique valide le projet d'EPR
©Neil Hall / Reuters

Atomique

Le projet d'EDF est controversé des deux côtés de la Manche, mais le nouveau gouvernement l'a validé dans le cadre d'un "nouvel accord".

Le projet Hinkley Point C, de construire au Royaume-Uni une station nucléaire avec deux réacteurs de type EPR, le nouveau prototype français qui a donné bien du mal à ses géniteurs, a été validé par le gouvernement britannique. C'était un des premiers arbitrages attendus du nouveau Premier ministre Theresa May, son prédécesseur ayant botté en touche une nouvelle décision sur le projet. 

Le projet est controversé des deux côtés de la Manche. A EDF, celui-ci avait déjà poussé à la démission le directeur, Thomas Piquemal, et un administrateur, Gérard Magnin. Au Royaume-Uni, de nombreuses associations anti-nucléaire sont opposées au projet, qui ont le vent en poupe depuis la catastrophe de Fukushima, mais il y a également des objections à droite contre le coût du projet, et le fait d'utiliser une technologie étrangère pour un aspect clé de l'infrastructure du pays. 

"Après un examen exhaustif du projet Hinkley Point C, et un accord revu avec EDF, le gouvernement a décidé d'avancer pour créer la première nouvelle centrale nucléaire depuis une génération. Cependant, les ministres imposeront un nouveau cadre juridique pour les investissements étrangers à venir dans l'infrstructure britannique critique, qui comprendra l'énergie nucléaire et s'appliquera après Hinkley," a déclaré le gouvernement de Sa Majesté dans un communiqué. 

A LIRE AUSSI : EDF : le combat de l’honneur contre l’étatisme

Lu sur The Sun

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !