Hausse des tarifs à la SNCF : un ''très mauvais signal'' pour Ségolène Royal qui souhaite une réforme<!-- --> | Atlantico.fr
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Ségolène Royal veut stopper les hausses de prix
Ségolène Royal veut stopper les hausses de prix
©Capture écran

Coup de gueule

En guerre contre les augmentations des coûts des transports, la ministre de l'Ecologie a fustigé les nouveaux tarifs des trains et promis que les péages n'allaient pas augmenter en 2015.

2,6 %, c'est la hausse des tarifs SNCF pour l'année 2015 pour certains billets de trains. Un bond que Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie et de l'Energie ne digère pas, soulignant ''un très mauvais signal''.

''Je veux que la SNCF reste un outil de transport de masse'' a-t-elle expliqué dimanche 4 janvier, invitée au Grand Jury (RTL/LCI/Le Figaro). Et elle a décidé d'intervenir activement pour éviter ce type d'augmentation bien que son ministère de tutelle, le secrétariat d'État aux Transports, a bien validé la hausse des tarifs, ''nécessaire à l'amélioration de la qualité du service offert aux voyageurs.''

Pas de quoi perturber la ministre qui va ''réformer par décret la façon dont l'État contrôle les prix des transports publics et notamment du train, parce que les choses ne sont pas claires.'' Ségolène Royal réclame ''la transparence des prix'' et une ''consultation des usagers.''

Concernant les péages, elle s'est montrée encore plus ferme. ''Il est inconcevable que les autoroutes, vu leurs résultats, augmentent les tarifs.'' Les sociétés concessionnaires envisageaient pourtant une nouvelle hausse. Dans ce dossier, le gouvernement menace d'une ''remise en cause des concessions.''

La ministre de l'Ecologie et de l'Energie en a aussi profité pour revenir sur la couteuse fin de l'écotaxe. Le gouvernement a décidé de verser 800 millions d'euros à Ecomouv' qui devait exploiter les portiques, finalement abandonnés. Accord âprement défendu par l'intéressée. "Si le gouvernement n’avait pas arrêté cette hémorragie, c’est 2 milliards et demi d’euros que cela aurait coûté au contribuable", a-t-elle expliqué. ''Même sans recette, le contrat avec Ecomouv' prévoyait que de toute façon tous les ans il y avait 210 millions d’euros qui arrivaient dans la poche d’Ecomouv'." En revanche, il est exclu que les portiques ne soient réaffectés en radars routiers.

Lu sur Le Figaro

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