Hassan Rohani : Washington mène une "guerre psychologique contre la nation iranienne"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Hassan Rohani : Washington mène une "guerre psychologique contre la nation iranienne"
©Reuters

Guerre de mots

Alors que de nouvelles sanctions américaines ont été imposées à l'Iran aujourd'hui, Donald Trump a tenu à réaffirmer qu'il était prêt à renégocier un deuxième accord avec Téhéran. Propos auxquels le président Iranien s'est empressé de répondre hier soir.

Alors que la première vague des sanctions américaines contre l’Iran est entrée en vigueur ce matin -blocages sur les transactions financières et les importations de matières première auxquels s’ajoutent des mesures pénalisantes sur les achats dans le secteur automobile et l'aviation commerciale- Donald Trump a réitéré, hier, sa volonté de négocier un nouvel accord avec Téhéran.

L’accord voulu par le président américain serait “plus global” et “concernerait l’ensemble de ses activités néfastes, y compris son programme balistique et son soutien au terrorisme”.

Hassan Rohani s’est empressé de répondre à ces déclarations au cours d’un entretien télévisé. Et de pointer du doigt le paradoxe entre “sanctions maximales” et désir de négocier à nouveau qu’il juge “insensé”. Il a poursuivi en ces termes : "Si vous êtes un ennemi et que vous poignardez quelqu'un avec un couteau, et qu'ensuite vous dites que vous voulez des négociations, la première chose à faire c'est d'enlever le couteau".

Tout en précisant que l’Iran “avait toujours fait bon accueil à des négociations” il a, toutefois, demandé aux Etats-Unis de prouver leur bonne foi. Une bonne foi dont les iraniens doutent depuis que Donald Trump est revenu sur les accords sur le nucléaire iranien.

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !